Bonjour.
Je ne partage pas votre a priori favorable sur Attal. Il ne fait que de la com.
En revanche, le déficit d’éducation des enfants et des jeunes aujourd’hui est l’un des problèmes majeurs de la France. J’habite dans une région peuplée encore presque exclusivement de Français de souche et c’est catastrophique ! Le problème ne se résume donc pas aux jeunes issus de l’immigration ou aux foyers mono-parentaux comme les médias le laissent entendre. Il est culturel, civilisationnel.
C’est la première difficulté à laquelle se heurtent au quotidien les enseignants. Et toutes les institutions contribuent à renforcer les jeunes dans leur toute-puissance, donnant tort parfois aux parents qui font bien leur travail. L’idéologie est, comme vous l’évoquez, à la bienveillance et au laxisme, entravant les efforts de ceux qui, à la maison ou dans leur travail d’éducation, s’efforcent de poser un cadre ou de maintenir des exigences.
Cet environnement culturel développe l’individualisme, l’égoïsme, l’indifférence à l’autre et au bien commun ( ce n’est pas un hasard si on en est à recommander des cours « d’empathie » à l’école ! ) Il modifie le rapport au travail dans lequel les jeunes ne recherchent plus l’utilité sociale mais seulement l’épanouissement personnel. Et il conduit à abandonner la vie politique puisque l’on n’a plus conscience du lien qui nous unit à la cité en tant qu’animal social.
Ce qu’une éducation doit faire grandir chez l’enfant, c’est, bien sûr, la capacité à être heureux ( et chez les Grecs de l’Antiquité, une vie heureuse, c’est d’abord une vie bonne ) mais aussi à mettre en oeuvre les qualités nécessaires à la survie de la société. En France aujourd’hui, plus généralement en Occident, il y de quoi être préoccupé ...