@SEPH
Ce qu’il dit s’applique à tout projet de colonisation, ici comme ailleurs, au présent comme dans le passé, parce que c’est la conséquence directe et inévitable de toute colonisation d’implantation.
C’est ainsi que s’est construit les USA ou en des temps plus reculés l’Europe, et encore plus loin, l’Asie. Il n’existe pas de frontières naturelles d’un pays tout simplement parce qu’une nation est une construction de l’imaginaire humain s’imposant aux autres par la force et uniquement par la force.
Bref, jeter la pierre aux israéliens n’a aucun sens, car cela revient à jeter la pierre à tous les pays. Le fait que cette colonisation soit récente n’étant pas un argument recevable.
Le seul argument recevable et sur lequel ce gouvernement israélien s’assoit dessus (tout comme ceux du Hamas), c’est que le droit d’existence étant fondée uniquement sur la reconnaissance mutuelle des peuples et qui implique alors la mutualisation de la force ou sa neutralité, ne pas s’appuyer dessus implique le rejet de ce même droit et donc de faire reposer son droit d’existence uniquement sur la primauté de sa propre force et où si cette primauté s’effondre, le droit d’existence n’est alors plus garanti. Le droit international (coquille vide car sans force d’application) ayant déjà fixé des frontières en 1967 et restant toujours valide, oblige autant les dirigeants du Hamas que ceux d’Israël à reconnaitre l’existence de l’autre pour obtenir la reconnaissance pleine et entière des autres peuples.. Mais pas de leurs dirigeants tant politique qu’économique, car eux ont un besoin absolue d’un monde en état d’urgence permanent.. Autrement dit, ce sont fondamentalement des pompier pyromane allumant des incendies chaque fois que la situation sociale l’exige pour maintenir leur propre domination.
Bref, tant qu’Israël bénéficie de la puissance militaire des dirigeants étasuniens, ses dirigeants peuvent s’assoir sur le droit international, mais s’ils perdent ce soutiens, alors, sot ils devront concéder au droit international ou risquer d’être anéantie et de provoquer une catastrophe nucléaire.