Gaza aujourd’hui :
1,5 million de déplacés Pour les 2,4 millions d’habitants de
Gaza, le désespoir est intense après un mois de bombardements
ininterrompus. « Arrêtez cette machine à détruire. Sauvez-nous », a
imploré le 7 novembre Hicham Koulab, un déplacé palestinien,
rattrapé par les bombardements à Rafah, dans le sud du
territoire.
Piégés dans leur territoire de 362 km², les Gazaouis sont aussi
soumis depuis le 9 octobre à un siège total qui les prive de
livraisons d’eau, d’électricité et de nourriture. :
- Dans le nord, « de nombreuses personnes cherchant désespérément de
la nourriture se sont introduites dans les trois dernières
boulangeries où il restait des stocks de farine de blé » le 7
novembre, selon l’OCHA, qui a dénombré 650 camions d’aide
humanitaire entrés sur le territoire depuis le 21 octobre par
Rafah, seul point de passage de la bande de Gaza non contrôlé par
Israël avec l’Egypte.
- Dans le sud, il faut « quatre à six heures « quatre à six heures d’attente en moyenne
pour recevoir la moitié d’une portion de pain normale », a précisé
l’OCHA, selon lequel quelque 600 personnes, détentrices de
passeports étrangers, et 17 blessés, ont pu être évacuées le 7
novembre par Rafah.
L’armée israélienne a multiplié les appels aux civils à quitter
le nord pour se réfugier au sud, plus sûr selon elle. Mais les
bombardements continuent de toucher aussi cette partie du
territoire, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés.
Le territoire compte plus d’1,5 million de déplacés internes.
Le ministère de la Santé du Hamas a dit avoir reçu l’ordre
d’évacuer immédiatement l’hôpital al-Rantissi, ajoutant qu’une
telle évacuation « mettrait en danger la vie des enfants et des
malades »
.
Par ailleurs, 150 Palestiniens tués en Cisjordanie