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Commentaire de Géronimo howakhan

sur La guerre est une entreprise économique


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Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 11 novembre 2023 08:40

@alinea

Mes salutations, ça fait un moment dites donc !!
je rebondis sur un point :

En tout cas, ce qui est sûr c’est que les puissants, qui utilisent les peuples pour leur hubris, ne sont puissants que parce qu’on le leur permet... n’est-ce pas... il y a longtemps qu’on le sait et rien n’a changé.

La faute à qui ?

Pour moi et je vois ça avec clarté, c’est pire que ça, à l’origine ultime c’est la quasi intégralité des humains et ce depuis des millénaires qui a créé un groupe de truands au sommet par des choix insensés.
Comment donc ? Le simple fait acté et-ou pensé de quitter LE chemin unique de la vie donc de la coopération volontaire équitable et bien plus , créé absolument tout le reste, massacres, tortures , destructions etc
ceci se produisit pour moi il y a des millénaires et nous sommes dans des cascades d’effets de ce premier pas dans LA mauvaise direction...
c’est un choix de la majorité.
c’est une telle horreur que bien sur, chaque moi essaye de se dédouaner de cela, non pas moi !! blâmer tout et tous sauf moi devient alors une de nos activités majeures..
Oui bien sur tout effet devenant aussi une cause, créant d’autres effets qui eux aussi deviennent des causes d’autre chose , ces truands du sommet là par la volonté quasi globale, sauf moi multiplié par tous, utilisent les peuples, où chacun joue à tout pour ma gueule et à chacun sa merde, c’est encore plus fort en oxydant que ailleurs bien sur, truands qui eux bien sur coopèrent pour niquer la masse, c’est LEUR point commun.
Tout ceci est superficiel, en surface des « choses » et n’est perçu que très rarement.
Cette écroulement total de cette humanité est un choix, perdu de vue, incompris..etc

Rien de bon, de simplement bon ne sortira jamais de ce choix de cette élimination comme principe de relation entre tous, appelé compétition pour cacher que ça élimine..
Même là le refus de voir cela sera total en général, car moi n’arrive même plus à se regarder et à voir ce que « je » fais..
c’est du moins ce que je vois.
Nous sommes en mode panique totale, de ce fait cherchons l’opposé théorique basé sur rien, qui est la quête de sécurité absolue, que nous cherchons dans l’insécurité totale du combat de tous contre tous...
l’intelligence qui n’est pas personnelle a disparu, reste juste une fonction machine en marche dans ce qui nous reste de cerveau-psyché, c’est la pensée analytique bien sur, qui est binaire, moi/pas moi...
un moi qui décide, qui juge, qui évalue, etc telle une calculatrice, vital pour survivre physiquement mais qui lorsque cela est devenu notre seule fonction encore en marche va potentiellement s’ auto détruire sous le poids de sa croix...souffrance..
et surtout de la tentative impossible de fuir cela..
la fuite est ce qui fait mal..
souffrance qui est un indicateur d’erreur et un catalyseur à laisser libre, c’est pas facile pour la pensée qui tourne en rond dans son monde...
si ceci est juste, alors quelque chose x , on peut avoir une vison de cela, sait LE VRAI , LE chemin, et le communique indirectement en montrant du doigt avec la souffrance ce qui est faux et mauvais ...nous donnant aussi un outil qui marche si on le laisse faire ce pour quoi il est fait...
sur la question du chemin il n’y a aucun libre arbitre, sauf de considérer la démence et le suicide comme des choix valables...
la faute à qui ?
Jacques Bénigne Bossuet :
-" Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit."

 "
Étienne de La Boétie :
Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

  Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.


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