Trop fort, cet auteur...

"Si le métier de prof n’attire plus les jeunes, c’est peut-être autant pour les difficultés d’exercice que pour le climat idéologique très particulier qu’il y règne. Et surtout pour la docilité exigée. De Ponce Pilate à Emmanuel Macron, les hauts-fonctionnaires n’ont jamais recruté des citoyens vertueux dans leurs rangs, mais de préference des brebis soumises à leur autorité et à l’air du temps, en phase avec l’opinion public.« 

Mais oui, bien sur, si le métier de prof n’est plus attrayant, ce n’est pas à cause :

-d’un déclassement salarial presque sans équivalent qui a fait qu’un instituteur autrefois comparable à un capitaine de l’armée est devenu comparable à ...un agent de police débutant...

-d’une perte de respect (bien organisée d’en haut par des programmes de plus en plus abêtissants et la promotion constante du »sans aucun effort« ) qui fait que, par exemple, le jour même de la rentrée (fait véridique dont j’ai été témoin en 2008 déjà, ça n’a pas dû s’améliorer...) une mère d’élève présente au portail pouvait déclarer à sa fille entrant au CP que »ta maîtresse est une connasse !« ce qui garantissait d’emblée, vous en conviendrez, une année scolaire extrêmement profitable à la petite élève...

-de la disparition du plaisir d’enseigner, par manque de liberté pédagogique, de la surpopulation dans les classes et de l’indifférence absolue de la hiérarchie aux éventuels »problèmes« des enseignants (pas de vaaaagues)...

Mais bien évidemment, comme la simple logique nous y amène de manière incontestable, c’est entièrement dû au sectarisme des organisations syndicales quasiment »djihadistes" alors qu’à l’époque la posture (racoleuse ?) des autorités exigeant la lecture dans toutes les classes de la lettre de Guy Moquet (la fameuse docilité ?) était tout à fait bénigne et sans aucune volonté de formatage des esprits...