@Hervé Hum
Dixit Hervé Hum : << Dans cet extrait, la Boétie nous parle de la finalité, c’est à dire, la luxure, mais il ne dit mot des moyens. >>
Dans le contexte de l’époque, la luxure n’avait pas le même sens que maintenant, ce qui me semble important n’est pas ce que veut le maître mais ce que désirent les gens en général.
Le moyen suggéré par la Boétie pour contrecarrer le tyran : « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. »
Seulement les gens demandent à être protégés des aléas de la vie, donc d’abord la sécurité que d’après eux seul un homme fort et ses sbires peuvent garantir, puis vient la quête du plaisir afin de combler le vide spirituel.
Une société fondée sur le mérite personnel ? N’est-ce pas le cas actuellement, celui qui dirige le doit à son mérite, peut importe les moyens utilisés, la loi le protège, elle est toujours écrite par des hommes de ‘’loi’’ c’est-à-dire des professionnels qui obéissent à une organisation verticale.
Je crois plus en la solidarité, c’est-à-dire la collaboration, l’entraide et le partage, une loi pas plus que le fric d’ailleurs n’y ont vraiment leur place. Une loi ne s’occupe pas de la solidarité, pas plus que du bien-être, elle veut simplement organiser la société au profit des organisateurs.