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Commentaire de Eric F

sur La situation en Ukraine vue par un historien de l'art militaire


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Eric F Eric F 25 novembre 2023 13:45

@chapoutier
Curieux a priori que de vouloir polémiquer même sans raison.
J’ai indiqué que l’échec de l’Ukraine était ’’écrit’’ (=prévisible) vue la disparité de rapports de forces, et je me suis opposé aux slogans politico-médiatiques annonçant un combat jusqu’à la reconquête des territoires occupés, à laquelle je n’ai jamais cru, il s’agissait de posture et méthode Coué.
Aux pro-OTAN/Ukraine, je répondais que ce qui peut leur paraitre ’’souhaitable’’ n’est dans le cas de ce conflit pas ’’possible’’, ce qui m’a valu la qualification de pétainiste. Vérifiez, je n’ai jamais retourné la veste sur cette question, ni sur la condamnation de la politique expansionniste vers l’Est -qui ne justifiait pas pour autant une guerre ouverte en réaction-.

Vous mentionnez le conflit séparatiste bilatéral du Donbass, en terme de type de guerre cela n’a absolument rien à voir avec l’invasion massive du territoire russe par les conquérants Napoléon et Hitler. Leur erreur d’appréciation avait été de croire qu’en occupant jusqu’à Moscou (ou quasiment), la Russie était écrasée, c’était sans compter les 3/4 du territoire au delà, où s’étaient repliés les combattants et les entreprises (lors de la seconde guerre mondiale), permettant de se renforcer pour repousser les envahisseurs. Cette fois, pour les forces russes, l’actuel conflit n’est pas de repousser mais de conquérir.

Les territoires disputés à l’Est de l’Ukraine sont de culture et tradition russe, mais dans les frontières légales ukrainiennes, la Russie n’y est donc pas plus ni moins chez soi que la France le serait en Wallonie s’il y avait guerre civile communautaire.
La situation de la Crimée est désormais un état de fait établi depuis une dizaine d’années (l’adhésion de la population est attestée par les votes ultérieurs au rattachement), la régularisation juridique dépendra d’un accord bilatéral.
Pour les territoires occupés depuis 2022, il faudra s’assurer de l’autodétermination sous contrôle international, du fait de la question des frontières reconnues par traité.


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