Bonjour @Eric F
effectivement nous partageons de nombreux points de vue,
et je crois aussi celui ci
En effet, nous sommes ok sur le fait que le petit revenu ’’normal par rapport à son cas’’ DOIT ETRE supérieur au minimum vital. Et aussi qu’il doit contribuer au financement du collectif.
OK sur « que tout le monde paie un même produit le même prix »
OK sur « que le nécessaire soit accessible à tous », mais c’est ce qui est affirmé par « revenu supérieur au minimum vital », même avec une TVA fixe
Bien sur aussi ok sur le fait que l’on dépense ce que l’on a, et donc que le choix est beaucoup plus large avec des hauts revenus.
Mais j’ai écrit « en caricaturant » : donc les exemples pris sont des situations extrêmes (cas d’école) si l’on poussait les principes aux limites, juste pour montrer ainsi qu’ils sont mauvais.
Quant à la notion de superflu, c’est la qu’intervient la liberté individuelle. Pour l’anecdote, j’ai connu une secrétaire petit revenu qui mangeait des pâtes et prenait tout ce qu’elle pouvait à la cantine, mais s’offrait un très beau voyage tous les ans.
OK avec vous pour éviter le quasi nivellement et le maintien de la motivation.
Mais sur ce dernier point, désaccord sur "le superflu doit contribuer plus
intensément" car
- la notion de superflu est subjective (et donc ce serait le collectif qui déciderait au détriment de la liberté individuelle)
- cela est contraire a la bonne motivation : si tout le monde trouve équitable qu’un emploi vaille le double qu’un autre, il faut que cela se traduise par un pouvoir d’achat du simple au double après impôt sur le revenu et hors TVA. Bref un vrai pouvoir d’achat. Le contraire remet en cause l’équité de base, donc la motivation.
Par contre, on pourrait imaginer en plus de la TVA fixe, une TVA incitative (en + ou en -) si le collectif considère qu’il faut encourager ou décourager la consommation de certains produits (exemple TVA incitative en plus sur l’alcool si le collectif considère que l’alcool est nuisible et génère des dépenses collectives supplémentaires qu’il faut financer)
Merci pour l’échange.