@lecoindubonsens
Parmi vos préjugés, le pire est que certains produisent et que d’autres sont improductifs.
On a là une vision tronquée, c’est le moins qu’on puisse dire, de la vie parmi la société humaine.
Une vision partielle de ma partialité délibérée :
La
spoliation est une méthode d’enrichissement des gangsters, qu’on
retrouve aussi chez les milliardaires.
Il
est assez facile d’accepter l’idée de l’exploitation d’une
propriété matérielle ou intellectuelle.
On
comprend aussi, sans éprouver le besoin de remettre en question la
logique sous-jacente, la succession des « risques »
d’investissement réussis par un quidam.
On
accepte volontiers qu’une succession ininterrompue de tels risques
soient profitables.
Cependant,
si on s’interroge sur la possibilité de l’imiter, on peut
découvrir les limites de l’avidité, sa logique mortifère, et en
refuser le principe.
La
série dallas en a assez montré la réalité pour que l’on se pose
des questions.
Pour
ceux qui en douteraient encore, étudiez les péripéties de boussac,
quick, ms dos, les forêts brisées de la tempête de 1987, ...
La
spoliation de la valeur ajoutée et des actifs revendables est
organisée de main de maître par les milliardaires et par leurs
esclaves dévoués.
Elle
atteint des sommets depuis la crise de 2008, avec la multiplication
de dividendes sans aucun rapport avec la prospérité de toutes les
entités économiques pillées.
Les
actionnaires peuvent sans vergogne endetter l’entreprise pour se
verser des dividendes inappropriés et immoraux (pratique habituelle
du caque 40 voleurs), et organiser le transfert vers leur poche de la
valeur des actifs qu’ils obligent les dirigeants à vendre
(l’immobilier caché de quick a fait la fortune injustifiable d’un
certain milliardaire belge).
Le
vocable patron voyou s’applique toujours parfaitement, mais
pourquoi le réserver au menu fretin ?
Quelle
différence entre le crime organisé et le capitalisme immoral de ces
oligarques ?
Aucune,
ils portent les mêmes costumes d’honorabilité sociale, pendant
qu’ils prennent des décisions de rentabilité immédiate, sans
aucune considération morale.
Des
exemples seraient limitatifs : sachez que toutes les fortunes se
sont réalisées ainsi, vérifiez le facilement.
Imaginer
que de bons milliardaires existent est d’une naïveté mortifère.
Aucune
réponse à ces pratiques n’existe.
Les
transferts de fortunes, à travers toutes les frontières, vers les
si nécessaires paradis fiscaux ne rencontrent aucun obstacle, mais
sont accompagnés avec soin par les gouvernants de tous les pays !
… et
structurés avec l’aide d’experts du fisc !
On
comprend mieux le fameux verrou fiscal de Bercy.
Pourquoi
se gêneraient ils de payer leur dû là où ils gagnent ces
fortunes, quand tout le système leur tend la perche pour y
échapper ?
Tout
ce système repose sur les banques.
La
masse des fortunes des milliardaires excède de beaucoup la
production mondiale : c’est la simple raison de l’absence
des banques pour le financement des activités visibles.