@Spartacus Lequidam
Nous sommes en effet en plein désaccord et j’essaie de le dire avec des mots non offensants. C’est un petit travail que vous devriez peut-être aussi vous imposer.
Pour les cryptomonnaies qui ne sont que des systèmes de Ponzi, il est clair que les premiers peuvent faire des fortunes mais comme tout système de Ponzi, cette richesse est prise par avance à ceux qui détiendront ces cryptos quand elles ne vaudront plus rien après avoir été achetées très cher. Comme ils seront beaucoup plus nombreux que les heureux bénéficiaires de la montée en puissance, ils perdront chacun moins que ce que vous avez gagné.
Pour tout le reste, on ne peut avancer que sur des définitions communes. Pour moi la richesse n’est qu’un regard commun et l’économie n’est qu’échanges. Sur ces bases je ne sais pas ce qu’est une « richesse immatérielle ». La valeur immatérielle pour reprendre votre vocabulaire, est pour moi de la « branlette intello totalement déphasée et hors sol ». La valeur ne se crée pas, elle se constate et elle ne dure pas forcément. Que vous soyez majoritaires à penser que Google vaut 2000 milliards de ce que vous voulez (vous ne dites même pas de quoi tellement c’est purement intelectuel), les bourses pensent aujourd’hui comme vous puisque chacun pense que cela vaudra encore plus cher demain. Les vendeurs de vent payent très cher Google pour savoir comment nous vendre leur « production » et comme la montée de la dette donne l’illusion d’une corne d’abondance, cela marche pour l’instant. Le monde a changé, dites-vous ! Hélas oui, il rêve sur la montée sans fin de la dette et vous rêvez avec lui d’un nouveau monde.
Je crains que vous soyez en plein « meta » et que vos petits enfants se réveillent un jour en vous félicitant d’avoir été dans les bénéficiaires des cryptos mais en étant étonnés de voir comment on pouvait à votre époque, vivre dans le rêve enveloppé de mots, et être agressif tellement vous êtes forcé à la défensive.