@lecoindubonsens
Je reprends vos principes un par un.
l’argent ne rapporte pas d’argent (taux zero partout, que ce soit sur les emprunts ou sur le livret A)
C’est en effet le principe de l’usure condamné par toutes les sagesses, condamnation que l’on comprend mieux quand on comprend que la monnaie n’est qu’un véhicule d’énergie humaine bien dépensée au regard du groupe. De l’énergie humaine stockée ne peut pas se multiplier. Elle ne peut que se dépenser.
le pouvoir d’achat (l’argent reçu) ne peut être qu’une contrepartie d’une production afin de garantir l’équilibre que vous évoquez (équilibre au sein du groupe France) entre production et consommation
C’est en effet le but qui doit devenir vrai non seulement individuellement mais collectivement. L’exemple de l’aide à domicile d’un vieillard dépendant pose une question car, si l’échange se fait entre l’aidant et l’aidé, l’aidé ne produisant plus rien, cela ne peut se faire que si toute la collectivité prend en charge cet échange alors qu’aujourd’hui il est pris en charge par la montée de l’emprunt.
la balance commerciale est impérativement équilibrée (équilibre entre notre groupe France et le reste du monde)
Cette évidence est normalement réalisée par la montée ou la baisse de la valeur de la monnaie. Quand on exporte plus que l’on importe, la monnaie s’apprécie davantage et tout le peuple peut acheter plus avec le même argent. Quand on importe plus que ce que l’on exporte, la monnaie se déprécie et le peuple peut moins acheter avec le même argent. Aujourd’hui avec l’euro monnaie commune d’économies différentes, l’euro allemand devrait monter, l’euro français devrait baisser et ils sont dogmatiquement de même valeur donc la richesse française part en Allemagne.
budget obligatoirement en équilibre sur la durée (même si légéres fluctuations possibles d’une année sur l’autre) : un budget collectif en déficit permanent (sur plusieurs décennies) n’a pas de sens
C’est encore une évidence qui ne peut supporter aucune fluctuation puisque toute fluctuation est une négation du principe, ouvre la porte à son renoncement et permet de ne pas chercher une recette pour chaque dépense..