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Commentaire de Pascal L

sur Aujourd'hui plus que jamais


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Pascal L 30 novembre 2023 18:26

@Édouard Rochefort
C’est bien le problème. Il affirment sans démontrer. Le manque actuel, c’est le lien entre la teneur en co2 et le réchauffement, or ce lien n’a été démontré qu’en éprouvette dans des conditions qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe dans l’atmosphère, en particulier à haute altitude. Savez-vous que le CO2 n’est que 0,04% de l’atmosphère, très loin derrière la vapeur d’eau, principal gaz à effet de serre et le CO2 est nécessaire à la vie ? L’effet de serre du CO2 est probablement saturé malgré sa faible teneur. Par ailleurs, le GIEC refuse les mesures des températures à la surface de la Terre par satellite qui ont une bien meilleure couverture que le réseau de thermomètre. Et la température à la surface de la Terre n’est qu’une partie de la température moyenne. Il serait temps de bien définir ce concept. Pareil pour les océans où les échanges de température entre la surface et le fond se font très mal et pas partout.
Pour la fonte de la banquise, il est important de comprendre si cette fonte se fait par dessous (influence des courants) ou par dessus (influence de l’atmosphère).
A l’inverse, pour la mesure des océans, le GIEC ne valide que les mesures par satellite et rejète les mesures par marégraphe qui pourtant contiennent plusieurs siècles de données fort intéressantes pour la détection des cycles long (supérieur au siècle). Il est vrai que les marégraphes donnent des valeurs plus faibles, en raison notamment d’un principe d’Archimède qui veut que les terres s’élèvent lorsque les océans s’enfoncent sous leur poids. Le marégraphe de Brest n’indique pas d’évolution significative (en dehors des cycles identifiés) depuis le XVIIIème siècle (montée entre 1,5 et 2mm/an). Il existe une thèse de doctorat sur le sujet. Les marégraphes du Pacifique ne montrent pas d’évolution du différentiel terre/océan. Nous savons que l’Océan Arctique est celui qui monte le plus vite mais les terres autour montent encore plus vite du fait de l’allègement consécutif à la fonte des glaciers. Cette fonte a commencé avec la fin de la dernière glaciation mais son accélération actuelle peut bien être due à la diminution de son inertie. Un petit glaçon font plus vite qu’un gros bloc de glace.
Gardons la tête froide et ce cédons pas à la peur. Le système terrestre change en permanence et l’approche scientifique doit être dynamique. Beaucoup de questions se posent et les réponses ne sont pas nombreuses. Si nous voulons progresser, il faut découpler le financement de la recherche de la problématique du réchauffement climatique.


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