Frangié à Kissinger : dites à Israël que nous allons le déraciner de nos terres !
Dans la première partie du dialogue qui a eu lieu entre
l’ex-président de la république libanais le défunt Souleiman Frangié et
le secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères à l’époque Henry
Kissinger, Mme Sonia Frangié, la fille du président Souleiman avait
rapporté que Kissinger avait piqué une colère aux réponses du président
Frangié !
Dans cette deuxième partie de l’interview fait par le
correspondant de Radio Nour, Mme Sonia Frangié raconte ce qui a provoqué
la colère de Kissinger : « mon père lui avait répondu : « Allez et
informez les enfants de votre peuple (les Israéliens) que le Liban a six
mille ans et quand les européens ont occupé la région nous n’avons pas
pu les chasser ni le premier jour ni le deuxième jour, mais après deux
cents années nous les avons déraciner de nos terres, et un jour nous
serons capable d’arracher ce corps étranger qui s’appelle Israël de nos
terres ».
Mme Franjieh a souligné que Kissinger a compris qu’on ne pouvait
plaisanter sur ce sujet. Et donc Kissinger a demandé au président
Frangié : « A qui vous donnerez ces lieux saints ? » s’attendant de Frangiè qu’il réponde aux Chrétiens, mais sa surprise a été telle quand le président Frangié a répondu : « je les donnerai aux musulmans », Kissinger lui a demandé alors pourquoi, et le président lui a répondu : « historiquement
les lieux saints sont restés saints : ils n’ont pas été transformés en
musée comme les juifs le font avec les églises et les mosquées que vous
leur avez donné , vous n’avez qu’à vous rendre à Jérusalem pour voir ce
qui s’y passe ».
Mme Frangiè s’est dite étonnée par la
présence de gens qui défendent la politique de Kissinger, les invitant à
lire les livres de Kissinger et d’Ariel Sharon. Elle a ajouté que ces
derniers se rendaient souvent à Bikfaya (ndrl : le fief du parti des
Kataëb et des Gemayel), qui était devenu une seconde maison pour eux, « ils avaient un siège au Liban qui s’appelait Bikfaya » a ajouté Mme Frangiè.
Et de conclure : « la
terre nous appartient, ils ont l’argent et nous avons les hommes, dans
la guerre de 2006, ils nous ont affronté avec la plus grande flotte
militaire, mais sur le terrain quand ils ont dû nous affronter, ils
n’étaient plus des hommes, mais des chats entrain de miauler et de
pleurer."
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