@njama
« Pareillement pour les Évangiles dont la rédaction fut bien plus tardive que la recension de Uthman » Les Evangiles ont été écrits très tôt en Araméen et nous connaissons les textes originaux par le fait que les balises qui permettent l’apprentissage du texte par cœur sont toutes présentes : rimes, rythme, enchaînement, structuration de l’argumentation. Toute modification ou traduction efface des balises. Nous ne pouvons en dire autant du Coran qui contient de nombreuses altérations dans la rime ou le rythme, signalant autant de modifications du texte. Il existe plusieurs textes en araméen qui précisent que Matthieu a récité sont Evangile pendant 6 ans et l’a mis par écrit la septième année. Nous sommes alors en 37. Par ailleurs, la répartition statistiques des 80 noms environ contenus dans les Evangiles correspond à la répartition trouvée part les archéologues sur les tombes du premier siècle. Les apocryphes ont une autre répartition statistique.
Quand à la recension d’Uthman, npous ne disposons d’aucun texte de cette époque car tout a été effacé. Pourquoi ? Pourquoi ces deux collectes de Coran pour les remplacer par des nouveaux en 660 et 710 ? Pourquoi ces modifications bien visibles sur le manuscrits dont les plus anciens sont de la fin du 7ème siècle. Pourquoi certaines sourates sont totalement absentes de la totalité des manuscrits anciens ? Bien des questions auxquelles ont répondu les chercheurs du XXIème siècle.
Les Evangiles n’ont pas besoin du dogme de l’abrogation, aussi l’ordre importe peu, mais les enchaînements que l’on trouve dans les textes en Araméen permettent de comprendre que l’ordre n’a pas été changé. Le dernier mot d’un paragraphe est le premier mot du paragraphe suivant, ainsi le récitant ne peut pas se tromper.
L’ordre des versets du Coran est totalement inconnu. L’hypothèse d’une violence croissante des versets du Coran est une aberration soutenue par aucun fait. Nous voyons beaucoup d’incohérences dans le Coran (j’en ai documenté plus d’une centaine) qui permettent d’affirmer que le Coran a été écrit sur période assez longue, au gré de la volonté des califes de justifier leur pouvoir. La théorie des codes a ensuite démontré (c’est une véritable démonstration) que le Coran a été écrit par une cinquantaine de rédacteurs (formellement entre 30 et 100).
« tous les écrits (dits) apocryphes laissés sur le bord de la route... » Comme je l’écrivais, il y a des erreurs dans la répartition des nom et également de nombreuses erreurs dans le texte. Il est certain qu’aucun apocryphe n’a été écrit avant la fin du IIème siècle, car à ce moment les exégètes ne citent que les quatre que nous connaissons.
« Saint Jérôme » est allé travailler à Jérusalem et a certainement rencontré des spécialistes araméophones car sa traduction latine est plus proche du texte araméen que les Evangiles en Grec de la fin du premier siècle. Il est vrai que certaines traductions étaient approximatives, mais maintenant que nous pouvons consulter le texte en araméen, nous pouvons être certain du contenu. Le fait également que les Evangiles ont été traduits dans toutes les langues rend également tout modification impossible car il faut également modifier les traductions. C’est donc un gage de sécurité qui ne peut s’appliquer au Coran. sur les 24000 Evangiles ou fragments manuscrits connus dans toutes les langues, on a trouvé 600000 différences qui correspondent pour la presque totalité à des erreur de typo, mais dans l’ensemble, il n’y a que 22 différences problématique et une seule différence réellement hérétique (les témoins de Jéhovah l’ont) mais elle est bien tracée.
« d’autres églises toutes aussi chrétiennes que la votre n’y adhèrent pas » Jésus nous a bien annoncée la venue de l’Esprit-Saint pour continuer son enseignement. « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière » (Jean 16, 12). Effectivement, tout le monde peut rencontrer l’Esprit-Saint à la condition d’accepter d’être aimer par Dieu. C’est lui qui nous aide à exprimer des dogmes, pourtant déjà révélés mais un peu obscurs vu l’état de nos moyens. C’est à la présence de l’Esprit-Saint qu’il est possible de reconnaître un véritable chrétien et non à la valeur des dogmes qu’il exprime « Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Galates 5, 22). Toutes ces qualités sont les fruits de l’amour de Dieu.
Si vraiment vous voulez connaître Dieu, il faut accepter de se laisser aimer par lui. Mais justement, c’est ce qui bloque chez beaucoup de monde qui préfère un Dieu puissant à un Dieu aimant. Ainsi nous ne serions plus responsables de nos actes contraires à l’amour. Mais si vous refusez aujourd’hui l’amour de Dieu, vous le refusez également après la mort. St Augustin disait que l’enfer est le paradis des orgueilleux et cela peut devenir votre choix. Dieu vous a fait libre et il vous faudra en assumer les conséquences.