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Bien peu de chose change et même a changé.
Depuis les premières alertes qui a vu les sciences du climat prendre forme mathématique avec les frères Odum en 1955, l’approche thermodynamique de l’économie en 1973, reliant les principes économiques à leur environnement d’application (Georgescu-Roegen), jusqu’au premier rapport sur le climat émis par l’ONU en 1987, absolument rien n’a changé.
Ainsi on continue à se battre pour continuer comme on sait faire même au détriment de nos propres conditions de vie, il suffit de lire l’abruti de Mozart dans ces réactions pour comprendre que le monde des imbéciles a encore de beaux jours devant lui.
Le climat est complexe et même si nous ne sommes jamais parvenu à le modéliser mathématiquement avec précision, nous parvenons à avoir une approche crédible. Or tout ce qui n’est pas approché d’un point de vue des mathématiques ne peut en aucun cas interagir avec les éléments mathématisés d’un point de vue théorique. C’est le cas de l’économie qui repose plus sur des croyances déistes que sur des fondements mathématiques théoriques.
Le sacre de la science et de la technique inhérent à la révolution industrielle nous a permis de changer de paradigme, remplaçant Dieu par ... les économistes. Il est évident qu’aujourd’hui nos économistes (qui remplacent les prêtres, dixit Jevon) font en sorte de préserver les intérêts des milliardaires qui ont été créé par ce système sclérosé. D’ailleurs tous ceux qui ne sont pas dans le sérail de l’économie néo-classique, cette économique qui traite les facteurs de son environnement de fonctionnement comme des paramètres exogènes, sont vilipendés ou détruit dans l’intérêt de cette église qu’est devenue l’économie classique et néo-classique.