Je vous cite :
<< Les citoyens ont à quelques mètres-secondes près la même intelligence. Ce n’est pas la vitesse neuronale qui va faire la différence de leur intelligence, mais ce qu’ils auront appris. Il est bien évident alors, que pour formuler une opinion, ils ne pourront pas tenir compte de ce qu’ils ne savent pas. Or notre instruction a pour finalité de faire des citoyens honnêtes et travailleurs, laissant le développement de leur intelligence à leur discrétion. >>
Dans cette phrase l’essentiel est dit, tout le drame humain, depuis le roman à l’eau de rose jusqu’au drame shakespearien, est dans le constat que Pierre et Paul polémiquent suivant ce que leur mémoire respective restitue de leur savoirs emmagasinés, à chaque être humain correspond un chemin de vie et donc un mode de penser particulier, c’est un processus, même si des gens se réunissent par partager ce qu’ils croient une même idée, celle-ci aura autant de nuances que de gens pensant la partager ; dans le cas extrême on s’invite dans un débat avec ses idées et on repart avec celles d’un autre, ce qui ne change strictement rien à la situation ; une idée peut être perçue comme le frémissement de quelques neurones.
Ceci dit on fait quoi ?
Tout dépend de ce que nous recherchons, si nous voulons gonfler nos savoirs alors gardons le cap, si nous pensons que le monde doit (urgemment ?) changer, alors il nous faut percevoir le rôle délétère que jouent le processus dans nos existences.