bonjour
me semble que ton information soit essentiellement médiatique.
Ce n’est pas un
reproche, le reproche serait de croire que l’information médiatique
est objective.
En France depuis
1995 il y a une stabilité des crimes et délits autour de 3 500 000
par ans, en 2023 nous étions à 3 700 000 comme en 1995 ; compte
tenu de l’évolution de la population pour 1000 le taux diminue,
signifiant que moins de gens passent à l’acte. Tu trouves ces
données sur le net en circulant sur les sites appropriés.
Puis nous avons les
évolutions analytiques en fonction de l’évolution des relations
humaines, des relations économiques et politiques qui font, que des
thématiques apparaissent relayé par les médias à travers une
information émotionnelle au jour le jour, faisant l’objet d’un
choix judicieux qui n’est jamais objectif et toujours politique. Tu
comprends facilement que quand il y a plus de trois millions de
crimes et délits par ans les choix ne sont pas fait au hasard. Ce
qui le démontre c’est que quelque soit le média que nous écoutons
nous y trouvons la même information nationale, et dans les médias
régionaux la même organisation structurelle qui consiste à faire
la plus grande part aux informations anxiogènes et de débattre de
l’insignifiant, car c’est lui qui meuble notre quotidien et parce
qu’ils est accessible intellectuellement au plus grand nombres.
Nous vivons dans des
sociétés qui n’ont jamais été aussi sûre les plus grands
risques se situant dans les conflits régionaux et les changements
climatiques.
La demande
d’empathie et de compassion qui ressorte des médias créaient cet
ensemble de sentiment d’insécurité qui émane également d’une
perception xénophobe de la population envers les communautés
d’origines arabes et musulmanes entretenus par des organisations
politiques ou des groument fascisants.
Il y a également
une évolution de la gravité des débordements de rixes et autres
par une violence qui a toujours existait, mais ne s’exprimait pas
par le choix d’armement mortifère. D’autre part les adultes
étaient moins apeurés qu’aujourd’hui et n’hésitaient pas à
corriger un gamin faisant des sottises. J’ai le souvenir, sous le
mandat de R Barre, qu’une jeune fille s’était faite agresser
dans un train sans qu’un adulte intervienne. Aujourd’hui c’est
le plus courant par crainte de devenir soit même une victime, si
faire cette évaluation n’est pas facile, elle contribue à une
ambiance délétère généralisé. Le plus souvent les manquements
de la jeunesse sont d’être irrespectueux de l’ordre et des
convenances, un sujet que tu dois bien connaître ; alors non il
n’y a pas un accroissement de la violence, qui est devenu un sujet
électoraliste porteur, ni une augmentation de la violence, mais il
est certains que les moyens de son expression ont changé.
Cordialement
ddacoudre overblog