Argumentation
brillante qui, malheureusement, risque de ne pas être suffisante
face à ce que l’on sait de la rémanence des figures de la table
ronde dans la mythologie celtique, et en particulier en Bretagne (la
petite et la grande).On
peut lire dans l’encyclopédie Britannica
:"
"Le roi Arthur , roi britannique
légendaire apparaît
dans un cycle de romans médiévaux (connu
sous le nom de Matter
of Britain )
comme le souverain d’une
communauté chevaleresque de la Table
Ronde . On
ne sait pas avec certitude comment ces légendes sont
nées ni si la figure d’Arthur était basée sur un personnage
historique. La légende est
peut-être originaire du Pays
de Galles ou
de ces régions du nord de la Grande- Bretagne habitées
par des
Celtes de
langue brithonique .
Les
hypothèses selon lesquelles un Arthur historique aurait dirigé la
résistance galloise à l’avancée de la Saxe occidentale
depuis la Tamise moyenne
sont basées sur un amalgame de deux premiers écrivains, le
polémiste religieux Gildas et
l’historienNennius ,
et sur leAnnales
Cambriae de
la fin du Xe siècle. Le 9ème siècleL’Historia
Brittonum ,
traditionnellement attribuée à Nennius ,
relate 12 batailles menées par Arthur contre les Saxons, aboutissant
à une victoire à Mons Badonicus."
Alors,
donner une origine wisigothe à cette légende est pour le moins
volontariste. La quête du Graal ne passait pas par Toulouse.