@L’apostilleur
Pour le côté perçu ici comme dictature, beaucoup de personnes oublient que la Syrie est toujours en état de guerre, Golan occupé, un rapport de force obligé et réciproque avec Israël. Rupture diplomatique. Les tentatives de déstabilisation de la Syrie ne sont pas nouvelles. Avec un visa syrien sur son passeport on ne rentre pas en Israël, pareillement dans l’autre sens.
Politiquement la famille al-Assad est dans le droit fil du panarabisme, de la Nahda, d’un nationalisme arabe syrien laïc, idéologie politique qui était assez partagée dans le monde arabe. Le nasserisme en était une variante. Ce n’est pas une orientation politique qui convient à l’occident d’une part parce qu’elle a une tendance socialiste, d’autre part parce qu’une unité politique forte dans le monde arabe est potentiellement perçue comme une menace stratégique par les États-Unis, UK, France, U€...
Les médias ici sous-estiment cette orientation historique et populaire, et préfèrent en focalisant sur la personne de Bachar Al-Assad caricaturer depuis 2011 particulièrement le régime syrien qui est quoi qu’on en dise parlementaire. S’ils prêtaient un peu d’attention à d’autres personnalités du « régime » ils ne pourraient que changer leur fusil d’épaule. Je pense à quelques personnalités remarquables, Bachar al Jaafari, Bouthaina Chaabane, Walid al Mouallem,... dont beaucoup d’allocutions ont été traduites par Mouna Alno-Nakhal