A côté de cette montée du pouvoir des « chefs », devenu incontrôlé mais qui sert bien le système tel qu’il est devenu, il y a la question de la PRECARITE dans la recherche.
Dès 1985, Fabius à introduit des dispositions permettant de déroger aux lois et décrets de titularisation qui venaient d’être promulgués et appliqués. Depuis, il y a eu une évolution constante vers plus de précarité et d’autoritarisme, et moins de droits pour ceux qui travaillent.
On a appelé ça la « modernisation » : les jeunes, les « dépourvus de relations », ceux qui travaillent sur le terrain ou produisent des idées orginales... n’ont guère plus droit au chapitre. Les personnes influentes, les « meneurs d’hommes » qui « savent faire travailler »... ont tous les droits. On organise même à présent, dans les organismes scientifiques, des stages de « management » pour les « chefs » et « futurs chefs ». Sans blague.
Plus des DRH, services juridiques... avec une idéologie de plus en plus inspirée de l’ENA et assimilés. Pour le cas où certains seraient tentés de trop se plaindre.
Une « modernisation » ? Je ne sais pas, on pourrait plutôt penser à une forme actualisée du bon vieux régime mandarinal revenu en force avec d’autres masques.