On voit bien que l’Europe toujours prompt à se présenter en
lumière, n’a pas compris que ses décisions en matière de lutte contre le
réchauffement son pilotées avec des œillères dans un monde qui n’a pas la même
analyse. Vouloir décarboner à tout prix et surtout à n’importe quel prix est
une chimère qui risque de nous précipiter dans une situation économique
insurmontable. Nos décideurs n’ont peut-être pas bien compris ce qui figure
pourtant dans le rapport AR6 du Giec (chiffres donnés dans la Table 1 ci-dessous
proviennent de la Figure 6.2. de l’AR5 (page 471) et de Figure 5.12 de l’AR6
(page 700) mais jamais mis en avant et pour cause.
Dans la masse de CO2 rejetée dans l’atmosphère, 415 ppm soit
0.0415 % EN VOLUME mesurés au labo NOAA de Mauna Loa, les rejets fossiles c’est
à peine 5 %, … l’essentiel des rejets venant de la « respiration »
des terres émergées et des océans zones chaudes subtropicales.
L’Europe préconise un système ou toutes les mesures dites
climatiques sont pilotées par référence au CO2, les taxes assises sur les
bilans CO2, très pratiques pour les technocrates, parce que ces bilans ne sont
que calculés mais jamais vérifiés ni pondérés. Il serait temps d’arrêter
l’idéologie et revenir à la réalité. Les
citoyens qui subissent les conséquences des décisions ne sont pas que des naïfs
abrutis par la doxa actuelle. On voit bien la situation schizophrenique qui
s’installe avec les décisions sur « le tout électrique automobile
imposé » face aux ressources énergétiques qui deviennent inaccessibles au
plus grand nombre.
« La rigueur scientifique des analyses diffusées
par le GIEC, a été sacrifiée et il va inévitablement en découler des
décisions politiques inadaptées. Il
y a une part imprévisible dans le climat que la science ne pourra jamais
appréhender. » Dixit
Roger Pielke senior