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Fin de la COP28, avec en perspective un inévitable « requiem » pour le climat ?

La COP 28 qui s’est déroulée du 30 Novembre au 12 Décembre 2023 à Dubaï (Emirats arabes unis) s’est achevée par un accord au forceps pour aller vers une « transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques ». Mais encore faudrait-il que ce fut possible, car la seule la question technologique ne suffira pas à y parvenir, tant que la question démographique sera exclue des débats.

Accord final à la COP 28, entre satisfaction des un(e)s et réserves justifiées des autres

La COP 28 qui s’est déroulée du 30 Novembre au 12 Décembre 2023 à Dubaï (Emirats arabes unis) s’est conclue par un accord obtenu au forceps, et Sept ans après l'accord de Paris à la COP 21, les Etats participants se réjouissent » d’une avancée cruciale dans la lutte contre le changement climatique ». Bien que les pays pétroliers du golfe Persique emmenés par l’Arabie saoudite, aient beaucoup plus mis en avant seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre que la sortie définitive des énergies fossiles à une date donnée, comme on pouvait s’y attendre, après cet accord, la réaction des leaders politiques mondiaux a été largement positive. Par exemple, le Président Français Emmanuel Macron a qualifié l'accord « d'étape importante dans l'engagement du monde vers une transition sans énergies fossiles et a appelé à accélérer la lutte contre le réchauffement planétaire ». Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition énergétique, a salué l'accord comme une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique. De même, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré que » l'accord marquait le début de l'ère post-fossile ». António Guterres, le secrétaire général de l’ONU a lui souligné « l'inévitabilité de la sortie des combustibles fossiles », mettant en garde contre les retards et les demi-mesures.

Contrairement à l’optimisme, parfois béat des responsables des Etats participants à cette COP 28, des réserves justifiées ont toutefois été émises par certain(e)s personnalités. Pour la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte : « Les promesses, si elles se réalisent toutes, impliqueraient une baisse de 5 % des gaz à effet de serre à horizon 2030, alors que pour limiter le réchauffement largement sous 2 °C il faudrait une baisse de 43 %». Elle a notamment évoqué un besoin supplémentaire de financements, à la fois pour « le déploiement des alternatives aux énergies fossiles pour l’adaptation » et pour le mécanisme de « pertes et dommages ».

Pour le GIEC, les experts du climat dans leur leur 6e rapport, afin que le monde reste sur la voie d’un réchauffement à +1,5 °C, pour eux : « les émissions de CO2 doivent diminuer de 48 % d’ici à 2030, de 80 % d’ici à 2040 et de 99 % d’ici à 2050 par rapport aux niveaux de 2019. Les émissions totales, tout gaz à effet de serre inclus, doivent diminuer de 43 % d’ici à 2030, de 69 % d’ici à 2040 et de 84 % d’ici à 2050. Enfin, un futur compatible avec un scénario de réchauffement à +1,5 °C ne permet aucun développement des combustibles fossiles, car les émissions de CO2 prévues pour les infrastructures existantes dépassent déjà le budget carbone restant ».

Comme le font observer certains journalistes, l’émissaire des Îles Marshall, une île du Pacifique, se montre également critique à l’égard de l’accord. « Je suis venu depuis mon île natale pour travailler avec vous tous afin de relever le plus grand défi de notre génération. Je suis venu ici pour construire ensemble un canoë pour mon pays », a énoncé John Silk lors de la séance plénière de la COP28. « Au lieu de cela, nous avons construit un canoë dont la coque est faible et percée, remplie de trous. Pourtant, nous devons le mettre à l’eau parce que nous n’avons pas d’autre choix », déplore-t-il. Le ministre de cet archipel d’Océanie souligne enfin que le changement climatique érode actuellement les côtes de son état, tout en notant néanmoins que l’accord conclu aujourd’hui constitue un progrès. Bien sûr ! La diplomatie climatique ayant parfois ses raisons que la raison ne saurait avoir...

Il faut se rendre à l’évidence, quels que soient les accords et la meilleure volonté du monde, ne pas poser la question démographique, c’est rendre caduque toute initiative technologique et filer vers les abîmes

Selon DATA population.fr, depuis 1960 où le taux moyen mondial de fécondité oscillait autour de 5 enfants par femme, la plupart des régions du monde ont vu leur taux de fécondité baisser à un niveau moyen oscillant entre 1,7 et 2,8 enfants par femme en 2023. Sauf l’Afrique subsaharienne, qui est actuellement à peine sous les 5 enfants par femme (4,7). Mais malgré cette baisse, en 1960 la population mondiale qui était de 3 milliards d’habitants est passée à 8,1 milliards en 2023 et ce n’est pas terminé...

Quelques exemples de croissance démographique dans certaines régions du monde de 1960 à 2023 : En 1960 l’Afrique comptait 300 millions d’habitants contre 1,3 milliard en 2023 et doublera très certainement d’ici une vingtaine d’années.

La Chine comptait 670 millions d’habitants en 1960 et depuis, malgré une période de politique rigoureuse à 1 enfant par femme, en 2023 elle en a 1,412 milliard.

L’Inde avec 460 millions d’habitants en 1960 devance en 2023 son voisin Chinois avec 1,430 milliards. Sauf que son territoire de 2 287 264 km² est presque trois fois inférieur à celui de la Chine 9 600 000 km² lequel est au 3e rang derrière la Russie et le Canada.

Si on y ajoute une perte à l’échelle mondiale de 275 km2 par jour de terres arables (100 375 km² par an) sous le béton et l'asphalte, du aux effets de l'urbanisation, des voies de circulation routières, ferroviaires à grande vitesse, aéroportuaires auxquels il faut ajouter le dérèglement climatique et une population qui explose, on peut imaginer l'impact écologique et ses effets particulièrement désastreux… Ce qui ne peut que rendre impossible la baisse de 5 % des gaz à effet de serre à horizon 2030, prévue par la COP 28

Faut-il rappeler que de nombreuses personnalités, telles que René Dumont (1904 - 2001), Jean Dorst (1924-2001), Claude Lévi-Strauss (1908-2009), Albert Jacquard (1925-2013), le Dr Jean Briere (1933-2022), le professeur Philippe Lebreton, biochimiste, écologue, militant écologiste historique (ex élu régional , titulaire en 1972 de la première chaire d’écologie à Lyon) et bien d’autres encore, comme Antoine Waechter et Didier Barthès dans leur dernier livres qu’ils ont coécrit « Le défi du nombre » ont ou avaient tiré le signal d’alarme sur la question démographique. Tous ont démontré que la croissance démographique non maîtrisée par rapport à l’espace vital reste la problématique écologique fondamentale. C’est vrai pour quelle que soit l’espèce animale, mais surtout quand il s’agit de Homo sapiens, le plus destructeur qui soit pour les ressources et énergies naturelles, ainsi que pour le climat, sans oublier la faune avec la sixième extinction des espèces, dont il est seul responsable, de même que la flore qu’il ne cesse de détruire pour ses besoins liés à son nombre en croissance constante, or exclure de toute réflexion et débat politique sa problématique démographique est un crime contre la planète

Où encore comme ne cesse de le rappeler lors de conférences ou l’écrire dans ces livres, le journaliste-écrivain pour la nature et l’écologie, Michel Sourrouille, également membre de Démographie responsable (DR) https://www.demographie-responsable.fr/ où il est rappelé dans un dernier livre collectif à 23 auteurs qu’il a coordonné, « Surpopulation… mythe ou réalité ? » : « Si beaucoup savent que nous sommes déjà 8 milliards depuis novembre 2022, peu de monde connaît le taux de croissance moyen de la population mondiale (1 % actuellement, soit un doublement tous les 70 ans) et encore moins la densité moyenne au niveau planétaire (61 hab./km²). La densité de la France est de 124. Si on prend une densité de 100 hab./km², cela veut dire concrètement qu’un individu n’a qu’un carré de 100 mètres de côté pour satisfaire tous ses besoins…. et laisser un peu de place pour la biodiversité. Un individu à l’hectare, c’est une bonne image de l’état de surpopulation humaine sur cette planète et dans la plupart de ses territoires. La pression démographique s’accroît même si le taux de croissance est moindre. Il y a moins 10 000 ans, c’était le début du néolithique, nous n’étions que 1 à 10 millions sur cette petite planète. Maintenant il faut s’exprimer en milliards . Notre nombre qui s’est accru de 1 milliards en 130 années, puis de 1 milliard tous les 22 ans sur la période 1930-1974, et de 1 milliard tous les 12 ans entre 1974 et 2022. Entre 2011 et 2022, il n’a fallu que onze années pour s’accroître d’un milliard supplémentaire, population qu’il faut pouvoir nourrir, loger et offrir quelques commodités. La lutte contre la pauvreté et la famine devient de plus en plus difficile ».

Irresponsabilité des gouvernants face à la non-prise réellement en compte le la problématique démographique.

Il est plus que regrettable que pendant ce temps dans le monde, les dirigeants politiques ne semblent guère se soucier de la question démographique. Dans la plupart des pays Européens, telle la France, on poursuit des politiques natalistes. La question se pose alors de savoir pourquoi cette problématique de croissance démographique incontestable et incontestée n’est jamais pris en compte par la quasi-totalité des conférences politiques nationales et internationales, la COP 28 qui s’est déroulée du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis n’a pas fait exception à la règle. Lors de ces conférences, lorsqu’elles évoquent le dérèglement climatique ou les questions énergétiques et les pollutions en proposant des « solutions technologiques », ou simplement des recommandations, en final si elles sont mises en application, elles auront un effet souvent comparables à un « cataplasme sur une jambe de bois », car, même si elles vont dans le bon sens, elles sont immédiatement contre-dites par des besoins nouveaux inhérent à la croissance démographique.

Ce n’est pas la sortie des énergies fossiles par les seules énergies renouvelables qui résoudront les problèmes, alors que la croissance démographique se poursuivrait inexorablement

Chaque jour, on compte un peu plus de 246 000 nouvelles personnes dans le monde ( quasiment la population de Bordeaux 249 712 ) soit 10 260 par heure, ou 2,85 habitants de plus par seconde. Autrement dit, la population mondiale s'accroît chaque année de près de 90 millions d'habitants. A lire : https://photo.neonmag.fr/que-se-passe-t-il-en-une-minute-dans-le-monde-33018#voila-ce-qui-se-passe-en-une-minute-dans-le-monde-569857

Sortir des énergies fossiles, avec la croissance démographique cela signifie aussi nouveaux besoins en métaux rares pour produire de l’électricité qui restera la clé de voûte énergétique, que l’on utilise le vent avec les éoliennes ou le solaire avec le photovoltaïque, il faut des métaux rares extraits des terres dites rares (qui ne le sont pas toutes fort heureusement), dont la consommation mondiale est également étroitement liée à la croissance démographique. Par exemple, pour satisfaire les besoins inhérents au numérique. Elle était en 2018 de 3130 kW heure par habitant. La population mondiale était de 7,6 milliards d’habitants, soit 3130 kW heure X 7,6 milliards d’habitants = 23 788 milliards de kW heures. Avec la même consommation par habitant qu’en 2018, mais avec une population de 8,6 milliards d’habitants en 2030, cela ferait une consommation de 3130 kW/h X 8,6 milliards = 26 918 milliards de kW/heure, soit plus de 3130 milliards de kW/h.

A noter qu’en 2022, la consommation moyenne mondiale par habitant s’est élevée à 3200 Kw/heure, avec toutefois des disparité importante de zones continentales. Par exemple, alors que pour l’Afrique la consommation moyenne par habitant était de 600 Kw/heure, elle était de 6100 kw/heure pour l’Union Européenne et 4600 kw/heure pour la Chine. https://www.agenceecofin.com/multimedia/0107-109857-la-consommation-electrique-moyenne-par-habitant-dans-le-monde-2022 A lire également : https://www.revolution-energetique.com/quelle-est-la-consommation-denergie-des-8-milliards-dhumains-sur-terre/

On peut comprendre que parmi les pays les plus pauvres, tels que ceux de l’Afrique subsaharienne, les populations aspirent à vivre au même niveau de confort que dans les pays riches grâce à l’électricité, y compris pour se déplacer avec des véhicules électriques, ce qui est légitime, mais pour produire de l’éolien ou du photovoltaïque, ou les deux, comme pour l’ensemble du numérique industriel avec la robotique, des ordinateurs, les smartphones, internet... il faut utiliser des ressources et des énergies fossiles qui ne sont pas inépuisables. Avec le doublement de sa population, soit près de 3 milliards, mais avec seulement la consommation annuelle actuelle par habitant qui serait celle de l’UE en électricité (6100 Kw/heure), ce qui serait relativement faible si l’on considère que la population de l’UE est de 4,2 millions d’habitants, les objectifs et recommandations de la COP 28 risquent fort « d’être mis à mal » faute d’avoir intégrer la question démographique, et là ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres...

Qui dit « intelligences artificielles » et informatique quantique avec croissance démographique et les besoins en électricité, dit aussi nouveaux besoins en métaux rares.

Avec les besoins liées à « l’intelligence artificielle » et l’informatique quantique plus la croissance démographique, même si celle-ci faiblit, la demande de terres rares, dont sont issus les métaux rares est et sera explosive, et notre dépendance de vie totale.

Aujourd’hui encore faiblement sollicités, alors que la demande a été multipliée par plus de 30 fois en 50 ans. Mais aussi, avec les besoins d’électricité où la demande ne fera que croître, les besoins en métaux rares devraient très fortement augmenter à l’avenir. Ainsi, si la voiture électrique qui va s’imposer obligatoirement en 2035, un véritable non-sens avec des véhicules de plus en plus grands et lourds, il faudra extraire davantage de terres rares que ce que l’humanité a prélevé depuis 70 ans. Une véritable bombe à retardement.e .

Ne pas oublier que les métaux rares issus des terres rares sont une ressource fossile qui n’est pas inépuisable. Quand on sait que la Chine détient plus de 90 % de la production mondiale, alors qu’elle possède un peu plus de 30 % des réserves mondiales (44 millions de tonnes métriques pour 120 millions de tonnes métriques dans le monde en 2019) on peut imaginer le pire.

Pour conclure

Il faut se rendre à l’évidence, la démonstration est faite que faute d’intégrer la question démographique, aucun des objectifs et des recommandations de la COP 28, comme ce fut le cas des précédentes, ne permettront pas de limiter le réchauffement climatique sous 2 °C en 2030. Si toutefois au prix d’un effort considérable de résilience on y parvenait, comme l’a souligné la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte ou les experts du GIEC cela signifie plus aucun développement des combustibles fossiles. Ce qui en l’état est mission impossible.

 


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17 réactions à cet article    


  • Sirius Grincheux 18 décembre 2023 09:28

    « aucun des objectifs et des recommandations de la COP 28, comme ce fut le cas des précédentes, ne permettront pas de limiter le réchauffement climatique »

    1. grammaticalement, ça veut qu’il s’agit d’un pluriel bien sigulier, mais
    2. logiquement, ça veut dire qu’ils le permettraont : une double négation équivaut à une affirmation : « je ne suis pas contre » signifie « je suis pour »

    • Croa Croa 18 décembre 2023 13:10

      Article malthusien, et du mauvais malthusianisme en plus !
      « La Chine comptait 670 millions d’habitants en 1960 et depuis, malgré une période de politique rigoureuse à 1 enfant par femme, en 2023 elle en a 1,412 milliard. » L’auteur a-t-il conscience que la plupart des bébés nés en 1960 sont encore vivants ? La politique de l’enfant unique aura un effet, mais pas aussi vite !
      Et je passe sur sa croyance dans le méchant CO2 qui détraquerait le climat, ce qui est faux smiley


      • SilentArrow 18 décembre 2023 13:37

        @Daniel Martin

        C’est quoi un kW/h ?

        C’est le kWh qui est une unité d’énergie. Le kW/h n’est utilisé nulle part en physique ou en sciences appliquées.


        • zygzornifle zygzornifle 18 décembre 2023 14:15

          Vivement la prochaine COP 28, que nos spécialistes puissent bouffer comme des gorets, dormir dans des hôtels de luxe et le soir se faire pomper et fouetter par des gamines ou des jeunes mecs ..... 


          • ZenZoe ZenZoe 18 décembre 2023 15:23

            La COP est une vaste escroquerie, franchement, comment peut-on y croire encore ? Rien à foutre du climat, ils sont là pour réseauter, se redistibuer les cartes commerciales et politiques et se partager les profits. Aux frais des contribuables, toujours les perdants.


            • chantecler chantecler 18 décembre 2023 16:19

              Le grand problème des humains n’est pas le réchauffement climatique auquel nous ne pouvons rien  : Exigez donc des Chinois qu’ils diminuent leur production ... !

              -Autant demander à un sioniste de stopper ses colonisations et de fixer des frontières à son pays ...-

              Taxer le CO2 ? est une grande arnaque qui a déjà fait ses preuves .

              Non le grand problème , c’est l’eau .L’eau vitale . L’eau potable , l’eau d’irrigation et son partage .La mer et ses réserves halieutiques .... Dont on maîtrisera la pollution, l’accès etc etc ....

              Détournez un fleuve , et ce sont des centaines de milliers de gens en grand péril .

              Le CO2 c’est une question de soleil, d’axe de la terre de réactivité des océans et de préservations des forêts .

              Pour le reste nous avons les éoliennes , le photovoltaïque ,la géothermie , l’hydroélectrique si nous gardons le contrôle des barrages ... !, le nucléaire ,... les voitures et véhicules électriques ...si nous produisons suffisamment d’électricité à prix abordable ... !


              • Com une outre 19 décembre 2023 07:02

                @chantecler
                En fait, une foule de mauvaises solutions. Peut-être faut-il plutôt envisager de vivre différemment avec autre chose que l’accumulation de fric comme seul objectif de l’humanité ?


              • Lynwec 19 décembre 2023 11:12

                @chantecler

                L’arnaque sur l’eau est déjà en cours, aussi bien dans le bassin du Jourdain qu’en France où, soit-disant, on aurait des problèmes (on me souffle que certains créent les problèmes et vendent ensuite les solutions en leasing..., rien que des calomnies, pour sur...)
                https://reseauinternational.net/comme-si-la-violence-des-colons-ne-suffisait-pas-israel-prive-desormais-deau-les-palestiniens-de-la-vallee-du-jourdain/


              • charly10 18 décembre 2023 18:47

                On voit bien que l’Europe toujours prompt à se présenter en lumière, n’a pas compris que ses décisions en matière de lutte contre le réchauffement son pilotées avec des œillères dans un monde qui n’a pas la même analyse. Vouloir décarboner à tout prix et surtout à n’importe quel prix est une chimère qui risque de nous précipiter dans une situation économique insurmontable. Nos décideurs n’ont peut-être pas bien compris ce qui figure pourtant dans le rapport AR6 du Giec (chiffres donnés dans la Table 1 ci-dessous proviennent de la Figure 6.2. de l’AR5 (page 471) et de Figure 5.12 de l’AR6 (page 700) mais jamais mis en avant et pour cause.

                Dans la masse de CO2 rejetée dans l’atmosphère, 415 ppm soit 0.0415 % EN VOLUME mesurés au labo NOAA de Mauna Loa, les rejets fossiles c’est à peine 5 %, … l’essentiel des rejets venant de la « respiration » des terres émergées et des océans zones chaudes subtropicales.

                L’Europe préconise un système ou toutes les mesures dites climatiques sont pilotées par référence au CO2, les taxes assises sur les bilans CO2, très pratiques pour les technocrates, parce que ces bilans ne sont que calculés mais jamais vérifiés ni pondérés. Il serait temps d’arrêter l’idéologie et revenir à la réalité. Les citoyens qui subissent les conséquences des décisions ne sont pas que des naïfs abrutis par la doxa actuelle. On voit bien la situation schizophrenique qui s’installe avec les décisions sur « le tout électrique automobile imposé » face aux ressources énergétiques qui deviennent inaccessibles au plus grand nombre.

                «  La rigueur scientifique des analyses diffusées par le GIEC, a été sacrifiée et il va inévitablement en découler des décisions politiques inadaptées. Il y a une part imprévisible dans le climat que la science ne pourra jamais appréhender. » Dixit Roger Pielke senior


                • Com une outre 19 décembre 2023 07:08

                  @charly10
                  D’autant que le problème n’est pas forcément le CO², indispensable à la vie sur Terre au passage, mais d’autres gaz industriels bien plus « agressifs » pour notre atmosphère. Mais pas touche aux chimistes !


                • Lynwec 19 décembre 2023 07:28

                  @Com une outre

                  Ils nous parlent du CO2 qui est indispensable aux plantes (elles mêmes génératrices d’oxygénation) mais pas des matières plastiques disséminées partout et des saloperies chimiques dont les firmes nous venant de l’Allemagne hitlérienne (et de leurs sponsors hors continent) nous saturent depuis longtemps .

                  En gros, ils veulent supprimer ce qui contribue à la vie mais pas ce qui la détruit...ce qui en dit long sur leurs buts réels...


                • V_Parlier V_Parlier 18 décembre 2023 19:42

                  Encore un anti-nataliste qui ferait mieux de suicider pour participer à la solution, et d’inviter les peuples les plus prolifiques à l’auto-génocide. J’attends de le voir à l’oeuvre.


                  • Lynwec 19 décembre 2023 07:25

                    @V_Parlier

                    Vous allez attendre longtemps... De nombreux eugénistes appartiennent à l’hyper-classe mondialisée et ne sont pas pressés de quitter ce monde qui leur a fait la part belle...

                    « Fais ce que je dis, pas ce que je fais »...


                  • Mozart Mozart 19 décembre 2023 09:02

                    Ce qu’on s’en fiche du CO2. La flore s’en porte mieux et ce gaz n’est en rien responsable de notre réchauffement climatique.

                    Au passage, on vient de constater l’une des plus importante éruptions solaires depuis des décennies, cela indiquant une forte activité du soleil et donc un réchauffement de notre planète. Plusieurs cycles animent cet astre dont un de 11 ans qui est à son maximum en ce moment et commencera à décroître en 2024.


                    • charly10 19 décembre 2023 10:12

                      @Mozart

                      Et bien, j’ai posé la question sur plusieurs sites spécialisés, et a chaque fois on me répond que l’activité solaire ne fait qu’envoyer plus de particules, mais n’influe pas sur la température. Je suis assez sceptique sur ce fait, car on peut constater que cette activité solaire en hausse depuis 6 ans correspond à plusieurs années ou l’on a observé des pics de chaleur importants. Il faudrait sans doute affecter des crédits a une équipe pour pousser un peu l’étude dans ce domaine ; Mais comment une équipe de recherche peut-elle obtenir ces crédits aujourd’hui ou la doxa scientifique impose le CO2 anthropique comme responsable de nos problèmes climatiques….


                    • Mozart Mozart 19 décembre 2023 10:25

                      @charly10
                      Alors comment expliquer que le CO2 sur terre a engendré une hausse de température d’environ 1°C sur Mars et sur la Lune ?
                      Le GIEC a été totalement focalisé par Bollin sur le CO2, obsédé par cette théorie. Le soleil est responsable en majeure partie de nos variations de climat. Si le soleil n’influait pas sur la température de la terre comment expliquer que les nuits sont plus froides que les jours, qu’il fait moins chaud sous un nuage qu’exposé au soleil....
                      Le soleil envoie des particules et des rayonnements qui, au contact de notre atmosphère et du sol se transforment en chaleur. Sans soleil, pas de chaleur, pas de vie. Or, ce même soleil suit différents cycles d’activité : un de 200 ans, un autre de 22 ans et d’autres bien plus longs. En fonction de la corrélation de ces cycles, le climat varie plus ou moins. Ou alors, comment expliquer qu’au moyen-âge les températures furent très douces (on n’émettait que peu de CO2 à l’époque) et qu’à partir de Louis XIV jusqu’au début de 19°siècle le climat se soit refroidit au point que l’on appelle cette époque le petit âge glaciaire et que l’on impute, en partie, la révolution française à ce climat peut bénéfique aux cultures agricoles ?
                      Vous voyez, la théorie du CO2 est dénuée de sens et les études « sérieuses » la réfute.


                    • Jules Seyes Jules Seyes 19 décembre 2023 10:52

                      merci pour cet article passionnant. Conservez le pour votre procés.
                      La question démographique comme vous dites est un autre nom pour l’eugénisme et la dépopulation.
                      Ca veux dire du massacre de masse. Environ un factuer mille par rapport à la Shoah si l’on en crois les cinglés qui préconnisent cette option.

                      Quand à vos personnalités : René Dumont (1904 - 2001) ont rappelle que cet individu préconisait le diesel. Une politique volontariste plus tard on s’est appercu des dégats. Vous avez balayé sous le tapis.

                      Alors allez au bout de vos idées et résolvez la question démographique pour vous !
                      L’Escrologie tue, en voici un exemple.

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