@NICOPOL
’’Nous sommes donc de vieilles connaissance
Toujours un plaisir d’échanger avec vous. Parfois un peu vif (des 2
côtés), mais toujours courtois. ’’
— >
Et je vous réponds de même.
Vous me demandez : ’’Comment définissez-vous l’ « idéalisme » ? ’’
— >
Je m’en tiendrai aux définitions du Larousse :
- 1. Courant
philosophique qui subordonne à la pensée toute existence, tout être
objectif et extérieur à l’homme. (À l’idéalisme se rattachent des
philosophes très divers, tels Platon, Berkeley, Hegel.) Contraire : matérialisme
- 2. Doctrine
esthétique qui assigne comme but à l’art et à la littérature
l’expression d’une réalité conçue comme belle, exemplaire ou idéale. Contraires : naturalisme : réalisme.
Ni le solipsisme ni le dualisme ne sont des matérialismes, au sens défini par le même Larousse :
« Matérialisme : Doctrine philosophique qui affirme le primat de la matière sur l’esprit. Contraire : spiritualisme. »
Les allergiques au matérialisme ne peuvent admettre le mystère de la création et de l’ordre, lequel se pose en ces termes : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ». Alors les uns répondent dieu , et les plus prudent intelligent design.
Et moi je propose le Rasoir d’Ockham, combiné évidemment avec les propriétés de l’énergie : particules, ondes, forces fondamentales, et probablement des choses que nous ignorons, et qui demeureront pour l’essentiel, à jamais un mystère.
Mais si par définition on ne peut pas résoudre un mystère (qui n’en serait plus un sinon), qu’on se rassure : il reste aux scientifiques des tas d’énigmes à résoudre. Et pour des générations et des générations de curieux.
Je dirai : à mesure qu’on résout les énigmes, le mystère s’épaissit, c’est rhédibitoire.