Il y a cependant une différence importante dans le traitement ’’politico-médiatique’’ du conflit en Ukraine par rapport au conflit israélo-palestinien.
Leur soutien à l’Ukraine et à son droit à rejoindre le [entre guillemets] ’’camp démocratique’’ reste inconditionnel (désormais une pointe de réalisme sur la capacité à reprendre les frontières d’avant 2014 se fait jour).
Par contre, même si le droit existentiel d’Israël à la sécurité est proclamé, ses destructions et massacres à Gaza sont dénoncés, et les enclaves coloniales en Cisjordanie occupée sont condamnés.
La question de l’absence de sanctions par les pays occidentaux se pose -mais ni la Chine, l’Inde ou la Russie ne pratiquent non plus de sanction à son encontre- ; la réponse donnée est que placé en environnement hostile, l’existence d’Israël serait alors menacée. Mais la question de ’’deux poids deux mesures’’ exprimé dans l’article pose alors effectivement problème.
PS : l’auteur emploie dans l’article l’expression ’’entité sioniste’’ idéologiquement connotée puis que c’est celle employée par les pays et organisations qui refusent la légitimité de l’existence d’Israël fondée sur le droit international. Notons que la ligue arabe a formulé à plusieurs reprise la proposition d’une reconnaissance d’Israël et de la Palestine arabe dans les délimitations de l’armistice de 1949, certains pays ont effectué des démarches de normalisation -l’opération du 7 octobre par des organisations palestiniennes apporte un coup d’arrêt-.