@jjwaDal
Le récit biblique n’a de valeur qu’en ce qui concerne le ’’sentiment d’appartenance’’ qui unit les Juifs, leur récit national et un royaume disparu depuis deux millénaires.
Ce à quoi je faisais référence, c’est le droit international, pas seulement les USA, mais également l’URSS et pays soviétiques de l’époque, et une majorité qualifiée de pays de l’ONU en 1947.
Strictement aucune résolution ultérieure de l’ONU n’a remis en cause la légitimité de l’existence d’Israël dans les frontières de l’armistice de 1949, l’OLP et plusieurs pays arabes ont reconnu cette existence.
Par contre, de nombreuses résolutions ont condamné ses accaparements territoriaux au delà de cette ’’ligne verte’’.
Par ailleurs, qu’il y ait des juifs dissidents très minoritaires concernant le droit historique est une chose, mais non parlons de l’existence de droit et de fait depuis trois quart de siècles de ce pays. Une contestation de la validité juridique initiale donnerait le branle à la contestation de tous les pays par leur voisin.
Ceci étant, la solution à deux états ne peut effectivement pas partir de la situation actuelle incluant les enclaves coloniales en Cisjordanie occupée, elle ne peut être qu’imposée par une conférence internationale, en incluant la restitution de ces territoires.
Si on entrait dans une logique de retour au continent d’origine des parents ou grands-parents pour les Juifs israéliens, eh bien la réciproque serait alors de plein droit applicable, et il y aurait autant de monde poussés à faire le trajet en sens inverse.