@Gérard Luçon
Ces gens que vous citez n’ont rien de l’identité française dont vous estimez, comme moi, d’ailleurs, être porteur.
Elle est autre, différente.
J’ai lu récemment https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/nos-identites-sont-multiples-l-historienne-mona-ozouf-elue-bretonne-de-l-annee-2881166.html cette réflexion de Mona Ozouf, aux racines Bretonnes très profondes (j’ai moi-même des ancêtres Bretons, Angevins, Orléanais, Burgondes), qui déclare : "ll y a quelque chose de violent dans la définition de l’identité. Au
lieu de demander qui nous sommes, demandons-nous qui est l’autre.«
Hé bien, non !
La même ajoute : »Nos
appartenances sont multiples. La partie élective peut ne pas être
notre patrie native. On peut combiner les deux, elles ne sont pas
antagonistes.«
Hé bien, si !
Personnellement, comme toutes les branches de ma famille, je n’ai pas, nous n’avons pas besoin de nous interroger et de nous »demander qui est l’autre« .
Je sais, vous savez, nous savons parfaitement qui nous sommes et cet »autre« , ces »autres", savent eux aussi parfaitement qui nous sommes, quelles sont nos origines, ce que nous pensons, vivons, et la manière dont nous les percevons.
Il est fort probable que si nous nous rencontrions seraient alors immédiatement à l’œuvre de mystérieuses affinités électives, des perceptions, une immensité de signaux faibles ou puissants, visibles ou invisibles qui feraient et font que nous n’avons et n’aurions pas à nous poser les questions de savoir si nous sommes Français ; et Français de souche.
Suite