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Commentaire de Renaud Bouchard

sur La Relève pour enrayer le désastre : Voeux pour l'Année 2024


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 31 décembre 2023 12:18

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Les Français comme nation et la civilisation française comme culture ont été en dialogue permanent avec ceux qui étaient définis comme « Autre » et ce dialogue a permis la transformation de la France et son enrichissement . Mais un Français n’est plus un « Autre » il est devenu un acteur de cette nation et de cette culture car à la différence des races, les nations résultent d’une association volontaire d’individus.

Mathieu Bock-Côté le dit clairement :  C’est le même logiciel idéologique qui est à l’œuvre. Il repose sur l’historiographie victimaire, qui criminalise les origines de la nation ou réduit son histoire à ses pages noires, sur la sociologie antidiscriminatoire, qui annihile la possibilité même d’une culture commune, dans la mesure où elle n’y voit qu’une culture dominante au service d’une majorité capricieuse, et sur une transformation de la démocratie, qui sera vidée de sa substance, dans la mesure où la judiciarisation des problèmes politiques et le transfert de la souveraineté vers le gouvernement des juges permet de désarmer institutionnellement un peuple qu’on soupçonne de céder au vice de la tyrannie de la majorité. En un mot, si l’idéologie multiculturaliste s’adapte à chaque pays où elle s’implante, elle fait partout le même diagnostic et prescrit les mêmes solutions : c’est qu’il s’agit d’une idéologie, finalement, qui pose un diagnostic global et globalement négatif sur l’expérience historique occidentale. »

En 1985 le grand historien Fernand Braudel définissait à sa manière  l’identité de la France : « Pour moi, l’identité de la France est incompréhensible si on ne la replace pas dans la suite des événements de son passé, car le passé intervient dans le présent, le « brule »… Construire l’identité française au gré des fantasmes, des opinions politiques, ça je suis tout à fait contre. Le premier point important, décisif, c’est l’unité de la France. Comme on dit au temps de la Révolution, la République est « une et indivisible ». Et on devrait dire : la France une et indivisible. Or, de plus en plus, on dit, en contradiction avec cette constatation profonde : la France est divisible. C’est un jeu de mots, mais qui me semble dangereux. Parce que la France, ce sont des France différentes qui ont été cousues ensemble. Michelet disait : c’est la France française, c’est-à-dire la France autour de Paris, qui a fini par s’imposer aux différentes France qui, aujourd’hui, constituent l’espace de l’Hexagone…

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