@Eric F
copié-collé : « séquelles physiologiques persistantes ».
Partout, dans la « bonne » littérature scientifique, il est fait état, en permanence, des effets à « court terme » de la pollution atmosphérique et des effets à « long terme ».
Par exemple, il est parfaitement connu que les matières particulaires de la pollution atmosphérique provoquent des thromboses.
Exemple d’étude (2018) : « Pollution de l’air ambiant et thrombose »
https://particleandfibretoxicology.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12989 -017-0237-x
Pourquoi vouloir cacher cette « vérité », ou, plus exactement, pourquoi ne pas vouloir la rendre « visible » ?
... A l’échelle de la planète, la pollution tue trois fois plus que le sida, la tuberculose et la malaria, et quinze fois plus que les guerres et les autres formes de violence. En 2015, elle a été à l’origine d’un décès sur six dans le monde. C’est le triste bilan dressé par la commission « pollution et santé » du Lancet, la fameuse revue scientifique médicale britannique, dans un rapport publié fin octobre. À elle seule, la pollution de l’air cause 6,5 millions de morts chaque année, dont la plupart sont consécutives à des affections cardiovasculaires ou pulmonaires. Les pays les plus pauvres et ceux en voie d’industrialisation rapide sont les plus vulnérables.
... En Suisse, si « la qualité de l’air s’est améliorée au cours des dernières décennies grâce à la mise en place de différentes mesures, la concentration de particules fines, d’ozone et d’oxyde d’azote dans l’air reste trop élevée, surtout en zone urbaine ou à proximité des axes routiers pour les particules fines, et à la campagne pour l’ozone », estime Richard Ballaman, chef de la section « Qualité de l’air » de l’Office fédéral de l’environnement. On retrouve une concentration élevée de particules fines (PM10) quand il y a stagnation de l’air et accumulation de fumée et de gaz d’échappement durant plusieurs jours en hiver. Comme ces derniers jours au Tessin, une région qui subit de plein fouet le smog milanais. Les effets sur la santé sont réels et se traduisent par une augmentation des troubles (toux, dyspnée) et maladies respiratoires (asthme, bronchites, BPCO, infections des voies respiratoires, etc.) chez l’enfant et l’adulte, par des consultations et des hospitalisations plus fréquentes lors des pics de pollution, et par une diminution de l’espérance de vie. « Les corrélations entre pollution, asthme, BPCO et maladies cardiovasculaires sont aujourd’hui bien établies », confirme le professeur Laurent Nicod, chef du service de pneumologie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). La gravité des conséquences dépend de la concentration de polluants dans l’air et de la durée d’exposition.