Le climat évolue sous l’impact des activités humaines. Le déboisement en cours depuis 2000 ans et qui a explosé au XXième siècle n’y est pas pour rien. L’immense majorité des scientifiques ayant une expertise sur le climat l’admettent, y compris le camp des « deniers » qui rejettent simplement l’idée que l’effet soit majeur et à terme catastrophique. D’un côté la théorie dominante et de l’autre des images satellitaires qui montrent une régression notable des glaces en artique comme un verdissement à grande échelle de la planète.
L’idée qu’on peut prévoir par la simulation informatique les températures régionales dans 50 ou 100 ans est reconnue par beaucoup comme relevant de la foutaise. Spencer entre autres a montré que les principaux modèles de simulation utilisés par le GIEC réchauffent bien plus l’atmosphère (sur les 30 ans passées) que ne le montrent les relevés (discutables) de température. L’océan est de toute façon un puit thermique avec des échéances de relarguage largement méconnues.
L’austérité prévue ne peut viser que les plus pauvres pour qui la majoration des coûts de l’énergie menace leur budget. Les homologues de Musk qui fait plus d’un voyage en avion par jour ne seront pas concernés.
Les nouveaux « renouvelables » ne sont pas renouvelables. Certes du vent et du soleil il y en aura toujours (à notre échelle de temps) mais les installations gigantesques pour capter ces sources diffuses nécessitent des minéraux (éléments plus précisément) qui eux ne le sont pas et la montagne de déchets qu’ils vont engendrer sera difficilement gérable. En pratique aucun minerai n’est disponible à échelle dans l’U.E., donc indépendance énergétique en trompe l’oeil. Par ailleurs on a délocalisé vers la Chine tout ce qui émettait du CO2 en quantité, donc nos niveaux d’émissions sont de la prestidigitation.
L’avantage du nucléaire est que le coût du minerai est marginal dans le coût de la filière (le combustible est fabriqué en Europe), que les déchets sont compacts et l’emprise au sol faible.
Notre atout maître est le reboisement bien sûr, mais nos modèles comptables absurdes sont incapables de quantifier les bienfaits environnementaux de la Nature. Les chinois l’ont appris à leur dépends, une forêt intacte rapporte bien plus qu’une forêt débité en rondins et vendus en meubles, nous n’avons pas cette connaissance. On méconnaît aussi à échelle les bienfaits du végétarisme ou de la réduction notable des protéines animales.
La population humaine va probablement décliner au cours du XXième siècle après avoir connu un pic absolu avant 2050.
Il faut probablement accompagner ce déclin à venir en s’adaptant à la variation du climat et cesser de vouloir régler nos problèmes d’infrastructures énergétiques avec des idéologies, brassant du vide.