@Parrhesia
Bonjour,
Vous avez en partie décrit la problématique de fond dans votre chapitre 2. Auquel il faut ajouter des décennies de dévalorisation du travail manuel organisée avec soins et « modernisation ou progrès technologique ». Lente destruction s’étant accélérée à partir des années 80.
Ajoutons à cela que le tissu industriel Français générateur d’emplois à progressivement disparu, alors qu’un de nos célèbre voisin à maintenu le sien. Il y a déjà beaucoup de questions à se poser et beaucoup de choses à dire à ce sujet !
Mondialisation/Enrichissement/progrès sont les trois vecteurs du problème, c’est le cercle vicieux. Il a tant été vanté que les produits fabriqués à « l’extérieur » permettrait aux Français d’accéder à une consommation ou un bien être qu’ils n’auraient pu s’offrir si elle était restée sur le Territoire. Il a tant été vanté aussi la suppression de postes « pénibles » par la robotisation.
La contre-partie fut une augmentation progressive et inéluctable de personnes sans emploi, majoritairement les fameux emplois dits « non ou peu qualifiés », ou seul courage et bonne volonté prévalent et ils sont nombreux à exister encore, mais n’intéresse plus, pour les raisons évoquées plus haut, mais aussi par les salaires désormais indécent car plus ou de moins en moins en adéquation avec le « niveau de vie ». Je n’ose même pas évoquer les conditions de travail, je crois qu’ils sont nommés désormais « métiers en tension », ou l’immigration va s’engouffrer, accueillie à bras ouvert par un patronat douteux.
Le souci du salaire, vecteur important dans la composition du prix d’un produit, à été augmenté aussi par l’inégalité Européenne, Nous assistons dans le domaine de l’agriculture à une concurrence inégale entre Pays Européens et cela s’étend doucement à d’autres emplois.
Le chômage ! C’est la bête noire de tous les gouvernements, tous promettent de le réduire, sans y arriver évidemment ou alors par le truchement des composantes du calcul faisant ressortir le taux global.
Le chômage à donc un coût pour le Pays, pour le budget de l’Etat, c’est une des lignes comptable, qu’il faut maîtriser, éviter qu’elle augmente en fait. Les gouvernements successifs ont tous rivalisés d’inventivité dans le domaine, uniquement pour que la ligne comptable varie le moins possibles, car pour l’emploi réel, c’est une autre affaire.
France Travail désormais n’est qu’un autre exemple dissimulatif de mesures qui vont dans ce sens. Nul doute que l’entité changera encore de nom.
Les solutions sont connues, mais impossible à mettre en place sans bouleversement économique qui irait à l’encontre de la mondialisation.
Le chômage est-il résoluble ?
Hélas non, je crois, en tout cas pas dans le cadre de la mondialisation ou Européanisation dans laquelle nous sommes enfermé. Il est terriblement délicat aussi de discuter sainement du sujet, car il fait parti de notre « modèle social », envié par beaucoup, mais qui ne veulent pas y adhérer devant les coûts.
Pour tenter de résumé, doit on continuer « à payer des gens à ne rien faire », est la phrase que l’on entend le plus souvent. Il est évident qu’il y a de l’abus, ils ne sont pas légion non plus, mais « ils » sont bien là. Reste la majorité qui cherche, ce nombre à la limite, ne pouvant bénéficier d’aucune aides un peu facilement distribuées aussi, cherchent, car il faut bien manger, payer son loyer, la cantine des gosses, etc...
Alors « Ils n’ont qu’a faire autre chose » ou « traverser la rue » entends on comme réponse, ! La bonne blague truffée d’hypocrisie. Il y a pire aussi « Devenez votre propre patron »..........
Votre chapitre 5, ne doit pas être évoqué, il s’agit d’une époque particulière, liée en grande partie à la reconstruction/modernisation du Pays.
Par contre, il pourrait être mis en oeuvre dans le cadre d’une délocalisation, soit disant nécessaire à la survie de l’entreprise, des mesures coercitives plus fortes, ce fait générant systématiquement de la perte d’emploi dans le territoire. Libre à l’entreprise de partir pour des terres plus enrichissantes, mais le chômage de ses anciens salariés doit rester à sa charge. Trop facile et inadaptée les pseudos-aides de retour à l’emploi des anciens salariés. Je verse du pognon et hop c’est fini......
Au lieu de faire 20% de bénéfices ailleurs (net d’impôts), « ils » n’en feront que 18, je sais la diminution, est considérable, inacceptable, intolérable par l’actionnariat, mais c’es la vie.