@Eric F
Merci pour votre réaction
car les communautés sont souvent soudées par une idéologie (on dit parfois ’’culture’’, mais c’est pour édulcorer la question)
=> Oui mais il faut faire attention entre les degrés d’adhésion à l’idéologie (donc encore une fois faire du cas par cas), et ceux qui sont là juste par habitude culturelle (donc non « idéologisé »)
Ensuite les deux exemples :
Pour le sionisme => j’imagine que vous entendez « ceux qui soutiennent la colonisation de la Cisjordanie », c’est plus un groupe politique que communautaire, qui ne respecte pas le droit international. On ne peut pas plaquer une religion sur ce groupe (il y a des juifs qui ne veulent pas coloniser la Cisjordanie et il y a des non-juifs qui le veulent).
Et idem pour la charia, il faut raisonner en groupe politique et non pas en communauté, afin de discriminer les croyants qui le souhaitent des autres. En France, la laïcité reste comprise par l’immense majorité de la population, toute religion confondue.
Le communautarisme est porteur de clivages idéologiques
Pas d’accord avec votre proposition, le communautarisme est porteur de non vivre-ensemble, c’est à dire que les lieux fréquentés et les personnes fréquentées sont liées à la communauté. De ce point de vu là, la France est moins communautarisée que les pays anglo-saxon (il y a beaucoup de mariage mixte en France).
Par contre les clivages sont bien dans la société (gauche / droite / royaliste / républicain, ...).
Donc la démocratie est bien divisée par des intérêts et des idéologie divergentes. La cohésion nationale c’est de mettre en place les règles du vivre ensemble pour assurer une vie paisible et épanouie à tous. C’est un compromis.