ces deux mondes ne sont pas étrangers l’un à l’autre : les uns dominent, les autres sont dominés et, comme l’avait indiqué Rousseau à qui de nombreux théoriciens ont emboité le pas, cette domination repose sur la notion de propriété
c’était sur la propriéte foncière qu’était construit le système féodal de suzerains et vassaus, et c’est sur la propriété des moyens de production (mines et usines) qu’est structurée la pyramide sociale des sociétés industrielles, au point que les dominants ont inventé la notion de « propriété intellectuelle ».
le système est en train de se déliter, non pas, hélas par des coups de boutoirs des dominés, mais à cause de ses propres contradictions : les « invetisseurs » américains qui ont choisi de dominer les travailleurs chinois se retrouvent confrontés à une impossiblité logique qui va grandissant au fur et à mesure que la Chine se développe et s’émancipe
ils tentent de faire valoir leurs « droits » de propriété intellectuelle sur la conception des produits fabriqués, sauf que le droit américain s’externalise de moins en moins, aucune structure juridique n’étant compétente pour faire appliquer des psuedo « lois »
la fiction a des limites qui sont celles de la crédibilité
quand l’afabulateur n’est plus cru par pêrsonne, il n’a plus de pouvoirs sur les autres
c’est ce qu’auraient du comprendre les enfants de Hamelin qui ont suivi le joueur de flutele joueur de flute