@Gégène

Il faut dire aussi qu’elle est championne du monde toutes catégories de la gent macronienne arriviste et opportuniste, inféodée au suzerain transatlantique en étant à la fois haute fonctionnaire et administratrice de société, magistrate à la Cour des comptes puis directrice générale de la Fédération française de tennis. Autrement dit, comme dans l’« administration » américaine, la caste dominante auto-proclamée « élite » passe du service de l’état à l’exécutif, du public au privé et du privé au public en fonction des opportunités et reste aux manettes d’une manière ou d’une autre. Voilà comment cette oligarque virtuose au jeu des chaises musicales gère sa carrière :

• ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans le gouvernement Élisabeth Borne. Autrement dit collègue des anciens ministres de l’EN responsables de la situation dont elle déclare ses enfants victimes

• épouse de Frédéric Oudéa, président-directeur général de la Société générale puis de Sanofi (développeur d’un vaccin anti-covid (mais, évidemment, ça n’a rien à voir)

• maîtrise en droit, diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) , ancienne élève de la promotion Léopold-Sédar-Senghor de l’École Nationale d’Administration (au même titre qu’Emmanuel Macron), (la durée totale des études justifiant ces diplômes suppose qu’elle a tout fait en même temps, vu son age)

• nommée en 2004 à la Cour des comptes

• chargée de mission auprès du directeur général du groupe Axa, elle reste quand même fonctionnaire en disponibilité, membre du corps des magistrats de la Cour des comptes, jusqu’à sa démission en juin 2018, année où elle intègre le cercle des « Young Leaders ». Puis elle évolue au sein du groupe Axa, où elle devient en 2010 directrice de la planification stratégique, puis en 2011 directrice marketing, marque, service et digital (rémunération de 1,4 million euros par an).

• administratrice de la société française Plastic Omnium depuis 2014 et de la société d’investissement Eurazeo depuis 2018

• ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques au sein du gouvernement Élisabeth Borne à partir de 2022, elle conserve cette fonction avec celle à laquelle elle vient d’être nommée.

Carton plein !

BINGO

jaloux, moi ? Meuuhh non !