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Commentaire de Legestr glaz

sur L'erreur (F) Attal...


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Legestr glaz Legestr glaz 17 janvier 2024 20:03

@Eric F

Les mesures prises durant le covid étaient très proches d’un pays à l’autre. Après, des Espagnols, ou des Portugais, ne réagissent pas tout à fait comme des Français. D’ailleurs les « mots clés » ont été traduits dans tous les pays : gestes barrières, distanciation sociales, cluster, etc...

Quant au reste, c’est à dire la marge de manoeuvre d’un Président français et d’un gouvernement, c’est pratiquement rien. La « vitesse sur les autoroutes » peut être sujet à débat. C’est très important la vitesse sur les autoroutes ! 

... « Des transferts massifs de souveraineté ont été réalisés lors de modifications constitutionnelles successives rendues nécessaires lors de la ratification des traités européens. Il faut, par conséquent, se poser la question de savoir quelles prérogatives et quelle marge de manœuvre possèdent encore aujourd’hui le président de la République élu en France et l’ensemble des parlementaires, représentant le peuple. »...

... « Depuis trente ans, une force étrange a pénétré le coeur de nos États, nos assemblées, nos tribunaux, nos administrations, nos lois et nos sociétés. Une force qui peu à peu efface les frontières, neutralise les souverainetés et reformule les identités.
Une force qui recrée tout à son image : les échanges, le droit, le pouvoir et les personnes.
Parée des promesses bleues étoilées de l’Europe unie, elle en a fait le laboratoire de la gouvernance mondiale, au service du marché et des droits illimités. Le Politique y a cédé la place au technicien, et la souveraineté collective à la culture hors sol de l’individu.
Mais en déplaçant le gouvernail vers l’Union, n’avons-nous pas discrètement changé de régime ? Celui-ci ne connaît plus guère ni responsabilité politique, ni séparation des pouvoirs, ni claire hiérarchie des normes, ni stabilité institutionnelle,
ni égalité politique des citoyens. Jacques Delors y reconnaît un » despotisme éclairé et doux « et José-Manuel Barroso un » empire non-impérial « .
Est-ce vraiment ce à quoi les peuples européens, ou leurs représentants, avaient juridiquement consenti en approuvant les traités ? À l’exception des juges allemands, des Lords anglais, de rares universitaires ou responsables politiques, nul ne s’émeut devant cette démocratie en phase terminale.
C’est pourtant le lien vital entre la Loi et la volonté populaire qu’on a rompu, et avec lui, la légitimité démocratique. Or, si la Loi n’est plus considérée comme juste, qui voudra encore lui obéir ? »...

Ne venez pas me raconter des histoires. Il suffit d’ouvrir les yeux pour s’apercevoir que le « pouvoir » ne s’exerce plus en France. Vous pouvez penser le contraire, évidemment, mais vous n’avez strictement aucune chance de trouver un seul argument prouvant le contraire.


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