@Karugido
Le pouvoir du peuple, c’est quand il n’y a plus de peuple... Cela ne peut fonctionner qu’avec une décentralisation poussée à l’extrême parce que le débat est alors nécessaire pour que chacun en comprenne les enjeux. Mais si nous allons jusque là, les autres groupes sont ignorés et chacun défend sa marmite. Il est toujours possible d’ignorer le monde, jusqu’à ce que le monde nous tombe dessus. Comment alors faire face aux ambitions démesurées de nos voisins ? Comment faire face à un Poutine ? Les républiques grecques ont été dissoutes par la guerre. En Suisse, les problèmes locaux peuvent être résolus par des votations, mais les domaines comme la guerre ou la monnaie ne peuvent être traités qu’au niveau fédéral et l’avis du citoyen de base ne compte pas. En Suisse les frontières linguistiques sont de vraies frontières et il faut entendre les Schwytzophones parler des francophones (et réciproquement)... En habitant un pays plus grand, l’éventail des possibilités est plus grand (études, travail...) mais au prix de quelques compromis. EN France, la difficulté est que la classe dirigeante est séparée du peuple et ne tient plus compte que de son seul intérêt. Cela ne peut aboutir que sur une crise profonde et rien ne dit que la classe dirigeante sera remplacée par une équipe meilleure.
J’ai tendence à dire que nous ne devons pas voter pour des personnes mais pour des projets. Ceux qui seront chargés de mettre en œuvre les projets devront être choisis par un appel d’offre.