@Fanny
Dictée par la trouille,
J’explicite ma « trouille ».
L’Ukraine n’est
ni dans l’UE, ni dans l’OTAN.
Les
dirigeants UE, OTAN, Français ne cessent de répéter : si la Russie gagne en
Ukraine la sécurité européenne est menacée, la Russie va attaquer ensuite les
pays baltes, l’OTAN … et ce sera donc la catastrophe, la guerre de haute
intensité en Europe (Macron s’y prépare : réarmement).
La Russie
dit : je ne veux pas d’OTAN à ma frontière en Ukraine, je ne veux pas d’un
régime ukrainien radicalement hostile à la Russie, je veux que les territoires
historiquement russes en Ukraine reviennent sinon à la Russie (sauf la Crimée russe à 80%), du moins dans sa
zone d’influence, et surtout pas dans une zone radicalement, militairement hostile
à la Russie. Il y va de la sécurité de la Russie.
Qui tient un
discours irrationnel, donc un discours de guerre ? A mon avis, c’est l’UE.
L’hypothèse
que la Russie attaquera les pays baltes après avoir obtenu ce qu’elle veut eu
Ukraine est absurde. C’est faire l’hypothèse que 140 millions vont attaquer 800
millions beaucoup plus riches et mieux armés. C’est une hypothèse de Russie
suicidaire, donc irrationnelle, fausse, et donc guerrière.
Les exigences
russes concernant sa sécurité sont rationnelles, pas orientées vers je ne sais
quelle guerre contre l’OTAN. L’équipe OTAN/UE peut-elle entendre les
préoccupations de sécurité de la Russie ? On dirait que non, nos médias n’en
parlent jamais.
Mon idée :
l’UE est une structure en expansion (Balkans, Géorgie, Arménie, Albanie …). Son
armée, c’est l’OTAN. Son discours est celui classique d’une structure en
expansion qui, si elle s’arrête de croître, pense qu’elle va s’effondrer et
disparaître. C’est ainsi que les
autorités liées à Bruxelles se vivent. Et c’est pourquoi elles disent que si l’Ukraine
perd, c’est foutu pour l’Europe. Discours de guerre d’une structure en
expansion qui ne peut cesser de s’étendre sauf à disparaître.
Donc l’UE
cherche la guerre en Ukraine, il est vital pour l’UE de la gagner, d’où ma
trouille.
Et c’est
pourquoi prétendre que l’agresseur russe est en réalité et paradoxalement sur la défensive est assez
juste.