@alinea

 pour avoir un plus grand hangar un plus gros tracteur 

C’est une vision paternaliste des agriculteurs, et c’est vraiment les prendre pour des cons. Non ils ne veulent pas un plus grand hangar ou un plus gros tracteur. Ils veulent tout simplement et comme tout professionnel, travailler avec des outils adaptés (adaptés à la surface, au travail à réaliser et aux matériels tractés ou portés).

Ils ont tué la terre. Ils nous balancent de la merde à bouffer.

Alors là c’est juste la religion écolo qui s’exprime, et sa haine anti agriculteurs. Non la terre n’est pas morte, ou alors mes yeux voient mal parce que je ne vois aucun désert. D’ailleurs ce serait débile de saccager des moyens de production essentiels. Quant à la « merde », il y en a beaucoup qui aimerait en manger. Les français, pas tous heureusement, ne se rendent pas compte que la qualité des produits n’a jamais été aussi bonne. On a cette chance d’avoir à disposition des produits sûrs au plan sanitaire, et très qualitatifs. 

Cette année c’est colza, cette année c’est blé...

Bah non. La plupart des agriculteurs pratiquent la rotation des cultures évidemment. C’est d’ailleurs devenu une condition pour percevoir les primes pac.

c’est pitié ces labours qui dénudent un magma inerte

Là encore vous êtes dans l’erreur. Déjà en soi et contrairement à ce que prétendent les membres de la religion ecolo, le labour n’est ni bon ni mauvais. Il a seulement certains effets qui peuvent être positifs ou négatifs selon les circonstances. Certaines terres sont très propices au non-labour alors que d’autres ne le sont pas, ou le sont moyennement. Certaines années on peut se passer de labour et parfois on ne peut pas. 

Et votre paragraphe sur le bio, figurez-vous que beaucoup abandonnent. L’agriculture bio c’est du marketing, le moyen pour certains de créer un autre marché et donc de gagner de l’argent. Parce que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé et sont source d’un énorme gaspillage, parce qu’il faut beaucoup plus de surfaces pour un même résultat, et qu’on jette une quantité énorme de produits, impropres à la consommation.