@Yann Esteveny
Vous avouez être royaliste, avec donc le culte de la servitude volontaire, car je ne crois pas que vous fassiez partie de la vieille noblesse français
J’espère juste qu’à l’appel de la formule magique « la patrie en danger », vous serez le premier à prendre les armes et aller à l’abattoir. Etes prêt à y sacrifier vos enfants si vous en avez et à voir votre maison détruite par les bombes au nom d’une patrie qui est seulement celle de ses maîtres. Hier le roi et sa noblesse, aujourd’hui les grands actionnaires et leurs banksters.
Citation pour citation, je vous donne celle de Voltaire "
Quand nous parlons de la sagesse qui a présidé quatre mille
ans à la constitution de la Chine, nous ne prétendons pas parler de la
populace ; elle est en tout pays uniquement occupée du travail des mains
(y compris des intellectuels et autres scientifiques, qui sont les
mains du cogito asservie). L’esprit d’une nation réside toujours dans le
petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le
gouverne.
C’est une suite naturelle de l’inégalité que les mauvaises
lois mettent entre les fortunes, et de cette quantité d’hommes que le
culte religieux, une jurisprudence compliquée, un système fiscal absurde
et tyrannique, l’agiotage, et la manie des grandes armées, obligent le
peuple d’entretenir aux dépens de son travail. Il n’y a de populace ni à
Genève, ni dans la principauté de Neuchâtel. Il y en a beaucoup moins
en Hollande et en Angleterre qu’en France, moins dans les pays
protestants que dans les pays catholiques (ou musulmans). Dans tout pays
qui aura de bonnes lois, le peuple même aura le temps de s’instruire,
et d’acquérir le petit nombre d’idées dont il a besoin pour se conduire
par la raison (et non se laisser manipuler par la passion, d’une culture
faites pour cimenter la populace à servir les intérêts de ses maîtres).
Et vu ce que vous écrivez, vous préférez rester ignorant et servile, n’étant finalement pas d’accord sur l’identité de votre maître, pour lequel vous croyez stupidement qu’il était meilleur dans l’ancien régime. Rassurez vous, aucun bankster entend se défaire du nationalisme, il pense juste pouvoir l’intégrer dans une structure plus grande, mais s’ils échouent, soyez certains qu’ils reviendront illico à l’idéal patriotique, car c’est le seul moyen d’obtenir la servitude volontaire où les moutons sont prêt à aller d’eux même à l’abattoir et en chantant.
Voilà ce qu’est la patrie, le plus sûr moyen pour tout prédateur de tenir ses proies sous la main et de se jeter d’elle même dans sa gueule.