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Commentaire de amiaplacidus

sur L'école d'aujourd'hui vue par un fils d'enseignants des années 70


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amiaplacidus amiaplacidus 2 février 2024 16:23

@cevennevive

Je faisais partie des petits malins, enfin, plus âgé, vers 10-12 ans.

Nous avions des pupitres avec une charnière. Nous coincions les plumes usagées dans la charnière, et, avec un doigt, on les faisait vibrer, ce qui déclenchait, une fois le coupable identifié par l’instituteur, l’envoi brutal d’une gomme dans la direction dudit coupable.

Il y avait aussi les buvards que l’on mâchouillait de façon à faire une boule qui se collait au plafond, les plus audacieux envoyaient la boule sur le tableau noir.

Et le bambou que l’on transformait en sarbacane pour envoyer grains de blé ou de maïs.

Sans compter, les hannetons (au fait, on ne voit plus de hannetons) que l’on relâchait en classe.

Bref, de bons souvenirs.

Puis ce fut le collège.

À l’âge du lycée, mes parents m’ont envoyé chez la sœur de ma mère, qui vivait à Lausanne en Suisse¹. C’est devenu sérieux. J’y ai passé l’équivalent suisse du bac, la maturité. Ensuite, j’ai fait des études d’ingénieur à l’EPUL (École Polytechnique de l’Université de Lausanne) devenue maintenant l’EPFL, qui joue dans la cour mondiale des très grandes écoles d’ingénieurs.

Et, comme j’étais étudiant et résidant à l’étranger, j’ai échappé à la guerre d’Algérie.
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  1. Ma tante comptait sur l’exemple du bon élève que j’étais pour motiver mon cousin qui s’obstinait à noircir du papier avec force crayons, fusains, etc, en négligeant langues, math et autres histoires. Ce fut complétement raté, mon cousin a continué à dessiner. Jusqu’à devenir un dessinateur de presse et de BD recherché et estimé.


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