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Commentaire de Legestr glaz

sur Hydroxychloroquine, pourquoi DOIT-elle être mortelle !


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Legestr glaz Legestr glaz 6 février 2024 10:39

@Eric F

Nous sommes bien d’accord :« le déni consiste à refuser les évidences ».

Vous refusez les évidences, c’est absolument clair.

Vous refusez de prendre en considération l’expérience de Milton Rosenau sur la « contagion ». C’est pourtant une évidence.
 Vous refusez de prendre en considération la non existence d’une propagation ’« virale » entre l’hémisphère sud et l’hémisphère nord. C’est une évidence et pourtant vous la refusez.
 Vous refusez de voir que les épisodes d’inversion thermique, qui augmentent considérablement la pollution atmosphérique, s’abattent sur la vieille Europe en automne-hiver lors des pics de mortalité.
 Vous refusez de voir que la « mortalité » par maladie respiratoire n’est pas « identique », n’est pas « égale », dans les régions Françaises et dans les pays de la vieille Europe, et ceci en fonction des conditions de pollution atmosphérique.

Toutes les études scientifiques montrent un corrélation parfaite entre « inversion thermique » et pics de maladies respiratoires en automne hiver. Autant en Italie, qu’en Suisse, qu’en France, qu’au Royaume Uni, qu’aux Pays bas, qu’au Brésil. 

Le déni, effectivement, consiste à ne pas prendre en considération les évidences et la réalité des faits. Le déni c’est de nous servir l’histoire du pangolin et du virus venu de Chine par des voyageurs. C’est du niveau « petit ours brun examine la théorie virale ». C’est de l’infantilisation. 

Vous semblez peu enclin à examiner les faits objectivement jouant sur des amalgames, incluant, par exemple, le Brésil dans votre démonstration alors que l’épidémie de maladies respiratoires n’a pas du tout eu lieu en même temps dans ce pays et dans la vieille Europe, et pour cause. Vous soutenez que le « virus » a pris l’avion pour contaminer les Brésiliens. Vous devez probablement penser aussi que le Père Noël passe par la cheminée. Votre « examen » des faits est absolument désolant.

PS : le Piémont italien est le lieu en Europe où la pollution atmosphérique est la plus intense.

Vous refusez même de voir qu’en France la mortalité covid19 a été absolument différente entre la façade atlantique et le Grand-Est. Le « méchant virus » aurait donc des scrupules à « contaminer » les Bretons préférant s’en donner à coeur joie auprès des Alsaciens ? Votre position, Eric F, est « intenable » devant les faits. Mais, effectivement, la dissonance cognitive doit être forte chez vous pour nier l’existence de cette réalité, pourtant consultable par chacun.

... En janvier 2023, paraissait aux éditions « l’Artilleur  », le livre de Pierre Chaillot « Covid19 – ce que révèlent les chiffres officiels – Mortalité – tests – vaccins – hôpitaux – la vérité émerge » (15) . Le chapitre 5 de cet ouvrage s’intéresse à la propagation virale : « Y a-t-il eu une propagation épidémique ? » (pages 157 à 211). Pierre Chaillot est un statisticien qui a utilisé les chiffres officiels pour construire ses graphiques et son opinion. Il se trouve que les chiffres de la mortalité attribuée aux maladies virales hivernales ne montrent l’existence d’aucune propagation des virus hivernaux au cours des années de référence utilisées. Les épidémies de maladies respiratoires hivernales apparaissent « partout en même temps » du Portugal à la Suède en passant par la France. Ceci disqualifie totalement la « théorie de la propagation virale ».


Lors de l’épidémie covid19 en France, les chiffres ont montré que certaines régions françaises présentaient une moindre mortalité que d’autres. La Bretagne, et toute la façade atlantique française en général, avait à déplorer un nombre de morts bien moins important que la région parisienne ou que les régions de l’Est, par exemple. La mortalité a été 4 fois supérieure en Ile de France qu’en Bretagne.


Devant cette « réalité », certains ont avancé quelques hypothèses. Les Bretons étaient-ils plus résistants aux virus ? Les Bretons avaient-ils une meilleure santé que les habitants d’autres régions ? Compte tenu des mesures de confinement prises, le virus a t-il été empêché de se propager ? La Bretagne ne serait pas un lieu de passage ? Bref, des supputations multiples pour tenter d’expliquer ce que l’on ne parvenait pas à comprendre. Je parle ici de « mortalité » et non « de cas positifs ». En effet, lors de cette période covid9, nous sommes entrés dans une dimension nouvelle : l’on pouvait être malade sans le savoir, sans présenter aucun symptôme, aucun dysfonctionnement, même léger, sans aucun désagrément. C’est un « test positif  » qui validait l’idée que nous étions malades. Le « docteur Knock » n’était pas loin : « tout bien portant est un malade qui s’ignore  ». Il est impératif de comparer ce qui est comparable. Comparer une mortalité avec une autre est une chose simple à comprendre. En revanche, comparer un nombre de « cas positifs  » avec un autre nombre de «  cas positifs » pose la question « centrale  » de savoir combien de personnes ont été testées. En effet, lors de la maladie covid19, plus le nombre de personnes qui étaient testées était important et plus le nombre de cas positifs s’élevait. Comme l’a souligné Pierre Chaillot : « nous avons assisté à une épidémie de tests ».


Finalement, la solution à cette « énigme » d’une moindre mortalité en Bretagne, et sur la façade atlantique, est venue de la consultation des conditions météorologiques régnant dans ces régions. Il se trouve que la pollution y est moins importante, généralement. Une étude scientifique, du mois de juillet 2022, est venue confirmer le rôle exceptionnel que joue la pollution atmosphérique dans l’émergence des maladies respiratoires hivernales (16). « Relation entre la pollution PM2,5 et la mortalité liée au Covid-19 en Europe de l’Ouest pour la période 2020-2022 ».



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