@Gérard Luçon
En tout cas, la revendication des agriculteurs est bien de favoriser la production française, pour la pérennité de leurs exploitations. Bien évidemment cela concerne les produits que l’on peut produire localement ; les griefs portent sur les fruits venant d’Espagne ou le blé venant d’Ukraine (etc.), pas des bananes ou ananas.
D’où la reprise au bond par les politiques de la notion de ’’souveraineté alimentaire’’ (ils entretiennent le flou dans le cadre du marché unique européen).
Concernant la qualité, les standards sont plutôt rigoureux en France (voire trop, selon eux), mais on produit parfois aussi des produits médiocres pas forcément plus recommandables que certains produits importés, mais plus coûteux.
Je suis d’accord qu’il est regrettable que certains consommateurs en soient réduits à acheter des produits de basse qualité vendus à prix bas, ce n’est pas par bêtise mais pauvreté. Il faut donc s’assurer que même à prix modéré, les normes de qualité soient respectés.
Mais ne rêvons pas, la qualité premium forcément couteuse correspond aux restaurants de luxe et aux tables de maître, cela ne sera pas un marché de masse comme certains veulent faire accroire.
Donc l’enjeu est de produire une qualité honorable à un prix accessible.
Sur la question d’acheter français par solidarité avec les agriculteurs (il y a plein de labels en ce sens), les distributeurs pourraient mettre en place des rayons ’’produits français’’ (notamment pour les produits frais), plutôt que les rayons bio ou rayons Hallal.