@tiers_inclus (commentaire 18:01)
On dit toujours qu’il ne faut pas sous-estimer la puissance de l’adversaire, or les Yankees avaient sous-estimé la détermination russe, les Russes avaient sous-estimé le potentiel de résistance ukrainien, etc.
A votre tour, vous dénigrez le potentiel militaire étasunien, or vu leurs gigantesques moyens et leur tradition militaro-industrielle, leur niveau est certainement plus considérable que vous indiquez. Les gouvernants russes chercheront à éviter les motifs de confrontation directe.

Sur le front ukrainien, certes les Russes en ont encore sous le pied, mais ils ont déjà considérablement augmenté leurs effectifs et matériel engagés, et toute la production de missiles est utilisée au fur et à mesure avec en plus nécessité d’apports extérieurs. Mais pour percer à ce stade, il faudrait une force dédiée de 200 000 hommes en plus de tout ce qui est engagé ; alors oui, ils jouent sur la lassitude de leurs adversaires, et notamment celle des sponsors occidentaux.
Le terme de ’’dénazification’’ est un slogan, mais ils visent dans doute quelque chose comme une ’’dérussophobisation’’ ?

Trump est un affairiste tout comme Biden, mais il considère que la stabilité est préférable pour les affaires que les guerres. Il est assurément moins sénile que Biden, mais plus imprévisible, ce n’est pas le lobby militaro-industriel mais ce sont d’autres groupes de pression qui l’influencent (vous avez parlé fort à propos du Moyen Orient).
J’ai un peu rigolé sur la ’’prouesse’’ de Poutine vis à vis des oligarques. Il en est le boss, ils les laisse faire des affaires, ils se taisent, suivent ses directives et versent leur commission (c’est caricatural, mais il y a un peu de ça, non ?).
Les empires industriels et financiers US ne se sont pas bâtis en s’accaparant des anciennes entreprises publiques, et ont une implantation mondiale. Si Trump les convoque dans un ampli en leur enjoignant de signer un soutien à sa politique, ce serait un éclat de rire général.