@panoramix
2/ partie
Désolé d’avoir dû te dresser un schéma rapide des éléments
que nous avons vécus et vivons, qui sont à la source du
développement de critères fascisants souhaités par les
populations, et ce n’est pas particulier à la France. Face à ce
développement capitaliste mondial, les états se replient sur
eux-mêmes, sur leur nation, et développent le nationalisme. Il
devient la recherche d’une indépendance et d’une autonomie
économique qui n’existe pas au regard de l’interdépendance
mondiale. Tous les autres deviennent des concurrents vers lesquels
nous nous ouvrons que par intérêt bien consentis, et nous passons
de la coopération à la confrontation. Comme tous les pays ont connu
une évolution similaire, dans certains l’immigration est devenue
une espérance illusoire, car en France ils trouvent les mêmes
difficultés. Seulement pour des raisons financières, car aucun pays
ne manque de travail et ces populations pourraient vivre où elles
sont nées. En conséquence nous nous trouvons devant une
immigration, qui n’est pas un vrai problème économique, mais qui
correspond à une psychose globale qui devient la peur de l’étranger.
Ils appartiennent au rang social le plus miséreux et nous les
retrouvons dans la délinquance pour 17 %, dont la réponse
sociale est le développement de la xénophobie, la peur de
l’étranger.
48 % estiment
d’avoir à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper
du parlement ni des élections. 46% estiment que ce soient des
experts, et non un gouvernement, qui
décident ce qui
leur semble le meilleur pour le pays. Cela s’appelle la recherche
d’un chef charismatique. Souvent j’ai écrit que les citoyens ne
reconnaîtraient pas le fascisme parce qu’il se présenterait sous
d’autres paradigmes, ce qui est le cas. Ils le reconnaîtront, que,
par ses effets, c’est à dire comme tout le vivant quand cela nous
touchera, et qu’il sera trop tard pour revenir en arrière.
L’émotion ne laisse pas de place à la raison, ce n’est pas pour
rien que le capitalisme s’appuie dessus et a modifié l’information
médiatique dans tous les pays occidentaux, voir info sans info sur
le net.
Il ne s’agit pas
de dire que tel ou tel est fasciste, comme une insulte à proférer,
mais soit parce qu’il est nationaliste, soit xénophobe, soit
policiarisé, soit dans la recherche d’un être salvateur. Ce sont
là les quatre critères essentiels, car il y en a d’autres. Le
problème n’est pas de savoir si c’est fondé ou nom, sur des
analyses ou motivations réelles ou suggestives, c’est si nous
pouvons observer sa mise en place et son développement. Je ne crois
pas que nous puissions dire le contraire, sauf à se nier.
Cordalement.