@Eddie
Les chiffres que vous indiquez sur le pourcentage de ’’suivistes’’, de ’’modérément critiques’’ et de ’’réfractaires systématiques’’ sont très intéressants, et se rapportent aux religions ou idéologie dominante dans chaque société, et aussi à la relation au pouvoir politique (on l’a vu lors de la crise covid).
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’’les Livres-Saints de ces trois religions ont été créés à partir de compilations
d’anciens documents provenant des anciennes religions’’
C’est en effet la base de départ, sur laquelle se sont greffés des éléments spécifiques (saga nationale, enseignement de prophètes..). Les théologiens de chaque religion ont ensuite peu à peu façonné le dogme de manière parfois assez éloignée du texte fondateur (ésotérisme ou au contraire rationalisme, adaptation à la philosophie de l’époque)
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Mahomet .. est le fondateur de l’Islam .. au 6 -ème siècle après J. -C.
Si on retranche
6 siècles à notre époque actuelle, cela fait environ 1400 ans, soit vers la fin
de l’époque du Moyen Âge .. Situation de l’Eglise
catholique au Moyen Âge :....’’
La question n’est pas l’ancienneté d’une religion, mais l’état de développement de la société/civilisation à chaque époque, et la position de la religion par rapport à cette société. On ne peut donc pas faire de parallèle entre le christianisme du moyen âge avec l’islam d’aujourd’hui.
Donc l’islam d’aujourd’hui, comme le judaisme d’aujourd’hui et le christianisme d’aujourd’hui, peu importe leur ancienneté relative, sont à rapporter à l’état de la science (par exemple la création en quelques jours n’est plus défendable), à l’état de progrès philosophique et humanisme (égalité de valeur entre hommes et femmes, de tout peuple).