Concernant les causes du conflit, on a le plus souvent sur Agoravox le récit russe, le présent article donne le récit occidental identique à celui de nos média.
On peut établir une synthèse de ces récits : l’élargissement vers l’Est de l’occident a franchi une ligne rouge en cherchant à englober dans l’OTAN un pays appartenant historiquement au monde russe et où se trouvait une base navale russe (Sébastopol) suite à accord bilatéral. Ceci a été perçu comme une provocation, et la Russie a réagi par annexion de la Crimée, attisement de séparatisme puis attaque. L’Occident a apporté un soutien à l’Ukraine en armement défensif, qu’il escalade depuis l’attaque militaire russe.
---
Concernant la proposition de l’auteur, déjà celui-ci prend en compte les réalités de rapport de force et l’irréversibilité de l’arrimage à la Russie de la Crimée et du Donbass, soutenu majoritairement par la population locale.
La procédure de ’’vente’’ de territoire (tout comme la France avait acheté la Corse sous Louis XV) n’est plus conforme aux usages actuels, basés sur l’autodétermination, mais aussi un rapport de forces. En tout cas, l’idée qu’il faille trouver un formalisme permettant de ’’sauver la face’’ et ne constituant pas une humiliation porteuse de vengeance ultérieure, est correcte. Et il est également exact qu’il faut une solution pérenne (pas un statut flou) et globale (incluant les garanties pour l’avenir, engageant aussi l’occident).