@titi
La Finlande n’est pas l’Ukraine, elle n’a jamais été dans l’URSS ni la CEI.
Les postures sont faciles, mais il y a les réalités géopolitiques, auxquelles le général de Gaulle apportait une importance prépondérante en politique internationale.
Prétendre qu’il n’y a pas de ’’marche vers l’est’’ des organismes occidentaux relève du déni des réalités, il suffit de regarder le carte entre 1990 et 2000. Qu’avions nous à englober les ex pays satellites, dont l’intégration s’est faite au détriment de notre économie et de notre sécurité ? Un statut de neutralité avec des relations bilatérales aurait été plus approprié (Ukraine inclue). les intérêts extérieurs doivent ils prédominer sur celui des pays fondateurs ?
Je ne suis pas Poutinien, et justement il aurait été plus avisé de rester à distance ! On pouvait alors avoir une coopération économique qui nous soit profitable. Désormais on est en conflit ’’hybride’’, notre PIB stagne ou baisse, celui des USA et de la Russie augmentent : qui est le dindon de la farce ?
Vous êtes désormais d’accord qu’on peut discuter du fait qu’il aurait fallu pousser au cessez le feu dès fin 2022 (c’était mon point de vue à l’époque). Il est aujourd’hui minuit moins une, car si la Russie qui a des capacités de mobilisation met 200 000 attaquants de plus, ils percent le front vers Karkiv (qui redeviendait Karkov ou Odessa.
La Russie ne disparaitra jamais de la carte, la stabilité vaut mieux que le conflit, surtout si on aurait pu l’éviter. L’Ukraine n’a plus que deux options : laisser des plumes ou se disloquer.
En début 2014 elle pouvait encore opter pour être neutre et reconnaitre la multiplicité linguistique et culturelle (eh bien, comme la Suisse). On a connement poussé à un schisme dans ce pays, désormais miné par la guerre.