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Commentaire de S. Lampion

sur Pourtant tout avait bien commencé !


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Sirius S. Lampion 22 février 2024 08:58

  1. " Comment se fait-il que ce qui était possible dans un pays qui sortait d’une guerre ne l’est plus aujourd’hui   ?" En 1944, les rapports de forces avaient été bouleversés par rapport à l’avant-guerre. Le réseau de la résistance était sur le terrain et non pas à Londres comme le dit la version officielle,et le noyau dur était constitué de communistes (FTP ? MOI dont Manouchian). Paris a été libéré par Rol-Tanguy, pas par De Gaulle. Ces résistants pesaient lourd dans le CNR puis dans le GPRF, et ils étaient encore armés (ça aide). Ajoutez à ça la représentation électorale du PCF dans le pays et l’influence de l’URSS, et vous aurez quelques éclairages intéressants. Aujourd’hui, le rapport de forces est revenu à ce qu’il était, mais l’URSS a disparu des écrans radar et un nouveau front populaire ne se dessine pas à l’horizon. Alors, c’est la fête du slip pour les gros chats.

  2. Plan Marshall. L’article Wikipedia sur ce sujet est très instructif et commence par : "Le plan Marshall  est un programme américain de prêts accordés aux différents États d’Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces prêts sont assortis de la condition d’importer pour un montant équivalent d’équipements et de produits américains. Outre les ambitions géopolitiques que vous évoquez à juste titre, il ne s’agit donc pas d’une aide gratuite, et ces prêts (accordés par des banques privées et non pas par l’état américain) étaient assortis d’intérêts. Il imposait aussi imposait l’obligation de projeter chaque année dans les salles de cinéma au moins 30 % de films produits à Hollywood.Le journal Le Monde en date du 3 juillet 1962 expliquait clairement : M. Gavin, ambassadeur des États-Unis à Paris, a été reçu à 12 h. 45 par M. Giscard d’Estaing, qui lui a remis solennellement l’ordre de virement au Trésor américain d’une somme de 293 400 000 dollars, représentant le remboursement anticipé aux États-Unis des prêts accordés en 1948, 1950 et 1952 notamment au titre du plan Marshall.". Ce n’était donc pas un cadeau.


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