@Jean Dugenêt
’’Personne n’a de solution de rechange viable au cas où le régime de
Poutine s’effondrerait et ni les dirigeants des USA ni l’OTAN ne
souhaite cet effondrement’’.
Nous somme d’accord que les USA ne cherchent pas la désagrégation de la Russie, notamment parce qu’il y aurait risque de prolifération de l’armement nucléaire et conventionnel dans des régimes instables, et de conflits non maîtrisables.
Pour le reste, le schéma très classique de l’hégémonisme s’applique dans ce conflit sur notre continent, la ’’zone d’influence américaine’’ qui s’arrêtait à l’Allemagne s’est peu à peu élargie aux pays de l’’’ex zone d’influence soviétique’’ jusqu’à toucher la périphérie historique de la Russie. Ce sont deux formes différentes d’impérialisme qui se sont trouvés en confrontation, l’un d’influence à distance, l’autre de nationalisme de proximité.
Ceci dit il est vrai que les peuples précédemment dominés par le système soviétique ont préféré après la chute de l’URSS rejoindre le bloc occidental qui a subventionné (à ses frais) leur développement et déployé une protection militaire. Mais l’Ukraine était une des Républiques de l’URSS, et elle comporte une forte minorité de culture, mangue, et attachement russe, c’était donc une ligne rouge (la géopolitique ne doit négliger ni l’histoire ...ni la prudence).
Au niveau économique, le capitalisme des oligarques échappe à l’affairisme mondialisé, et les Yankees voudraient y substituer le capitalisme de la finance mondialisée et des multinationales.