On ne peut
pas résoudre un problème en le posant mal. Et nous ne sommes pas les enfants
ignorants sommés de filer et de penser droit auxquels s’adresse la propagande qui a à peu près complètement
remplacé l’information pourtant déjà médiocre à laquelle nous étions habitués. Cela
va laisser des traces profondes et durables. Alors oui, nous voulons la paix même
si personne ne nous demande ou nous a demandé notre avis mais cela est devenu
de plus en plus compliqué. Ce serait intéressant de se demander pourquoi.
« Ne nous trompons pas de direction,
c’est bien l’armée Russe qui a envahi et occupe une partie de l’Ukraine et non
l’inverse.....l’échec
des accords de Minsk, ce qui signifiait ne rien faire. »
On
nous invite régulièrement à communier à la table des droits de l’être humain
pour parler moderne et à celle du droit international quand cela va mal ici et
pas là. Nous vivons dans une Europe à 27 avec des pays souvent limitrophes
de l’aire géographique de l’UE dont les populations sont
quelquefois inférieures à celle d’un département ou une région française qui
n’ont pas connu depuis très longtemps (bien au delà de la période URSS) une souveraineté et autonomie stratégique avec un système
de sécurité global sous la tutelle des Etats-Unis héritée d’une situation mondiale
qui n’est plus la même. C’est un peu l’histoire inversée du cheval de
Troie puisque il est déjà depuis longtemps au milieu du territoire bien
installé. Rappelons aussi que pour les nouveaux venus dans l’UE, l’entrée dans
l’OTAN a précédé celle dans l’UE. Nous parlons d’un empire en fait dont les
classes dirigeantes se sont mises en tête d’unifier politiquement et
économiquement le monde sous leur tutelle et pas par la négociation ou la
conviction. Qui font varier unilatéralement le droit et leurs critères
d’intérêts vitaux. Porte-avions obligent. Ces gens nous ont impliqués dans un
jeu dangereux en augmentant encore un peu plus notre dépendance. À l’évidence
nous sommes dirigés par des minorités qui veulent nous entraîner sur le chemin
de la guerre et l’Europe n’est pour eux qu’un des théâtres d’opérations. Qui ne
le voit pas ? Ne vaut-il pas mieux appeler un chat un chat ?
Nos
propres minorités dirigeantes actuelles dont le pouvoir est passé en
instabilité permanente veulent nous emmener là où nous ne souhaiterions
pas aller si on nous expliquait le voyage. Mais l’histoire ne s’arrête
jamais et il faudra bien trouver de nouvelles formes de légitimité et
gouvernance si nous voulons vivre dans un monde de paix et de coopération. De
préférence démocratique où la solidarité, la coopération, la coexistence, la
paix ne sont pas de vains mots.