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Accueil du site > Tribune Libre > Aider l’Ukraine à se défendre de la Russie tout en recherchant le (...)

Aider l’Ukraine à se défendre de la Russie tout en recherchant le chemin de la paix

Ne nous trompons pas de direction, c’est bien l’armée Russe qui a envahi et occupe une partie de l’Ukraine et non l’inverse. Dès lors trois attitude étaient possible : la soutenir,comme l’ont fait les pays de l’OTAN, ne rien faire, comme certain(e)s le suggéraient, ou justifier l’intervention Russe en rendant responsable l’Ukraine de l’échec des accords de Minsk, ce qui signifiait ne rien faire.

Ne pas se tromper de direction

Que certain(e)s très à droite « sous le charme « de la Russie aient pu rendre responsable l’Ukraine seule responsable de l’échec des accords de Minsk et donc pouvant justifier la réaction militaire du président Russe Wladimir Poutine, tel l’actuel président du RN en 2022, lequel a toutefois modifié sa position depuis, n’est pas acceptable et indigne de la part d’un responsable politique Français en regard du droit international. https://www.lefigaro.fr/international/l-ukraine-n-a-t-elle-pas-respecte-les-accords-de-minsk-20220309. Quelle que soient les responsabilité des uns et, ou des autres dans l’échec des accords de Minsk, c’est bien la Russie qui a violé le droit international en intervenant militairement sur un territoire étranger et qui en occupe illégalement une partie, rendant définitivement caduque les accords de Minsk. Mais aussi, de fait, Vladimir Poutine viole également les « accords de Budapest » signés en 1994 après la chute de l’URSS, lesquels stipulaient la dénucléarisation de l’Ukraine en contrepartie de la reconnaissance par la Russie de son indépendance sur ses frontières actuelles. C’est bien Vladimir Poutine qui, au nom de sa vision politique d’un nationalisme Russe conquérant, n’a pas respecté pas cet engagement, cependant signé il y a 38 ans par la Russie. Dès lors, un soutien indéfectible financier et militaire à l’Ukraine se traduisant par l’envoi de matériel, mais aussi la formation de militaires ne pouvait que s’imposer et se justifier, soutien qu’il faut poursuivre jusqu’à une solution de paix.

Pour rappel à propos des accords de Minsk 

En Ukraine orientale, le conflit entre l’armée ukrainienne et les séparatistes pro Russes du Dombass dans les régions de Donetsk et Louhansk, soutenus par Moscou, a commencé au printemps 2014 et n’a jamais pris fin. En 2021, la population totale de l'oblast de Donetsk s'élevait à environ 4,1 millions d'habitants, tandis que l'oblast de Louhansk avait une population d'environ 2,1 millions d'habitants. En avril 2014, les deux régions se sont proclamées républiques indépendantes de l'Est de l'Ukraine. Une jambe en Ukraine, l’autre en Russie. L’histoire du Donbass illustre parfaitement les raisons qui opposent aujourd’hui les deux nations. Géographiquement, le territoire est composé de trois régions appelées « oblasts » : Donetsk et Lougansk en Ukraine ainsi que Rostov de l’autre côté de la frontière en Russie.

En juillet 2014, alors qu’il semblait que l’armée ukrainienne allait reprendre tous les territoires qui échappaient à son contrôle, des tirs d’artillerie russes partis de l’autre côté de la frontière puis, en août, une véritable invasion russe ont stimulé les forces au sein du Donbass occupé, à savoir les gouvernements des « républiques populaires de Luhansk et de Donetsk », faisant couler beaucoup de sang. Les « Accords de Minsk » qui sont en fait des protocoles, moins précis et moins contraignants que des accords internationaux, ont été négociés en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit, mais la guerre se poursuit depuis.

Il y avait dans les faits deux accords de Minsk. Un mémorandum, signé en septembre 2014 puis un deuxième accord signé en février 2015, lors d’une phase aiguë des combats. Ce deuxième accord est la déclinaison pratique pour la mise en œuvre du mémorandum. Bien que la nature des accords de Minsk était parfois peu claire. les engagements pris étaient toutefois censés régler le conflit. Il prévoyait des choses très concrètes qui devaient être instaurées en bloc sur quatre grands sujets et les engagements pris étaient toutefois censés régler le conflit dans les régions de Donetsk et Louhansk (rien ne concernait la Crimée considérée désormais comme faisant à nouveau partie de la Russie). Un volet économique qui concernait notamment les relations bancaires et économiques entre les régions de Donetsk et Louhansk et le reste de l’Ukraine. Un volet humanitaire, avec la question des échanges de prisonniers et l'aide humanitaire. Un des deux gros morceaux était le volet sécuritaire, prévoyant un cessez-le-feu, des règles encadrant le déploiement d’armes lourdes. La Russie devait rapatrier son matériel et ses mercenaires et veiller à ce que les formations militaires aient bien déposé les armes. L’établissement d’une mission de l’OSCE était mise en place pour vérifier l’application des accords. Le dernier volet, politique, contenait quatre points principaux : une loi sur l’amnistie que l’Ukraine devait adopter, prévoyant l’amnistie de toute personne ayant participé aux combats, sauf crimes particulièrement graves. Une révision constitutionnelle prévoyant la décentralisation et devant tenir compte de la spécificité des régions de Donetsk et Louhansk. Une loi spécifique sur les modalités de décentralisation pour ces deux régions. Une loi sur l’organisation d’élections locales dans ces deux régions afin que la décentralisation ne bénéficie qu’à des autorités locales légitimement élues. Enfin les accords prévoyaient que l’Ukraine retrouve le contrôle de sa frontière dans les régions de Donetsk et Louhansk (contrôlée de fait par les Russes). A lire : https://www.jean-jaures.org/publication/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-les-accords-de-minsk-en-22-questions/

Aider financièrement et militairement l’Ukraine à se défendre jusqu’à une solution de paix exige toutefois qu’elle lutte avec rigueur contre la corruption. C’est l’une des conditions majeures.

Surtout après que le 28 Janvier 2024, le SBU, principale agence de renseignement ukrainien, a mis en lumière un détournement majeur qui a eut lieu en août 2022, en pleine face à la Russie, où des responsables militaires et des chefs d’entreprise du pays avaient détourné 40 millions de dollars en marge d’un achat d’armement.

Six mois après l’invasion russe, 100 000 obus de mortier commandés ne sont jamais arrivés en Ukraine, d’après le SBU. Ces fonds avaient été détournés par un haut responsable du ministère de la Défense et son prédécesseur, le dirigeant et le responsable commercial d'une société ukrainienne ainsi que le représentant d'une société étrangère se sont vus notifier un « avis de suspicion », dévoile le parquet général. À travers un communiqué, l’agence de renseignement explique avoir mené cette enquête avec le ministère de la Défense du pays.https://www.lejdd.fr/international/guerre-en-ukraine-kiev-denonce-une-fraude-de-40-millions-de-dollars-dans-lachat-darmement-141557

Déjà en Août 2023, le président Ukrainien Volodymyr Zelensky avait limogé tous les responsables régionaux chargés du recrutement militaire, pour des exemptions accordées contre rémunération.

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Poutine Zelensky le président Ukrainien

Imposer également à l’Ukraine comme l’une des conditions majeures la lutte contre la corruption pour son éventuelle adhésion à l’Union Européenne

Dans le cadre de sa demande d’adhésion à l’Union européenne, ccomme l'une des conditions majeures, les 27 pays de l'UE lui avaient d'ailleurs imposé la lutte contre la corruption. 

Il convient donc que les Etats Européens et les USA apportent un soutien indéfectible à l’Ukraine et au gouvernement de Volodymyr Zelensky, car le Président Russe Vladimir Poutine ne semble connaître que le seul rapport de force par rapport à sa logique de pensée politique concernant certains territoires Ukrainiens, mais pas seulement. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il serait impossible de trouver une solution équitable pour parvenir à la paix dans cette région.

Apporter un soutien indéfectible à l’Ukraine, pour à la fois faire comprendre à Wladimir Poutine que l’histoire d’un pays ne peut être interpréter à géométrie variable et imposer la paix.

Concernant l’histoire de l’Ukraine, depuis le début de la guerre qu’il a déclenchée en Ukraine, Vladimir Poutine n’a eu de cesse de reconstruire l’histoire en fonction de ses intérêts. A cet effet quelques éléments pour lui rappeler que l’Ukraine n’a pas été historiquement un territoire Russe et qu’aux XIIIe et XIVe siècles, c’était l'État le plus puissant de l'Europe orientale, surtout avec l'arrivée d'une immigration importante de commerçants juifs et arméniens, ainsi que des artisans allemands. Le royaume étendit son pouvoir en occupant Kiev. Ce fut l'âge d'or de la langue Rutène, d'où sont issus l'ancien ukrainien, l'ancien russe et l'ancien biélorusse.

Par la suite, le royaume de Galicie-Volhynie connut une période d'anarchie pendant laquelle la Pologne et la Hongrie tentèrent de prendre le contrôle du pays. Au XIVe siècle, la Pologne et la Lituanie commencèrent par s'affronter pour ensuite s'emparer de la Galicie-Volhynie et conclure un accord sur son partage.

À l'issue du conflit, la Pologne obtint la Galicie et une partie de la Volhynie, alors que le reste du royaume devint lituanien. Ainsi, l'ancien État kiévien (originaire de Kiev), qui n'était plus qu'un souvenir, se trouvait disloqué et partagé entre plusieurs États, Pologne, Lituanie, Moldavie, etc., subissant à la fois l'influence des langues polonaise et lituanienne.

Les Ukrainiens actuels considèrent la Galicie et la Volhynie comme des États précurseurs de leur pays, alors que les Russes les considèrent comme des États « Russes », et les historiens spécialisés comme des « Slaves orientaux ». Étant donné qu'à cette époque les différences entre Russes, Biélorusses et Ukrainiens n'étaient pas encore apparues, et que les cosaques pouvaient être aussi bien Russes, Biélorusses et Ukrainiens, leur point commun étaient d'être orthodoxes et de lutter contre les Ottomans.

En 1569 eut lieu l'Union de Lublin, traité signé à Lublin en Pologn, qui unissait le royaume de Pologne et le grand-duché de Lituanie en un seul État. C'est alors que tous les anciens territoires de la Galicie-Volhynie devinrent polonais, ce qui créa à l'époque le plus grand État d'Europe. Ce traité de 1569 forma la République des deux nations sous un roi commun élu par les États des deux pays. Cette union durera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, alors que les trois puissances voisines, la Russie, la Prusse et l'Autriche se partageront cet ensemble politique. Tous les territoires de l'actuelle Ukraine, dont Kiev, se trouvèrent sous tutelle polonaise, lituanienne ou ottomane.

À partir de 1654, la Pologne entra en guerre contre la Russie au sujet des territoires situés aujourd'hui en Biélorussie et en Ukraine. Elle ne réussit pas à soumettre les Cosaques zaporogues, alliés de la Russie. C'est alors que commença une longue guerre russo-polonaise qui n'allait prendre fin qu'avec le traité d'Androussovo de 1667. L'Ukraine occidentale, à l’Ouest du Dniepr, était pro-polonaise, mais l'Ukraine orientale, dont l’actuel Domùbass se prononçait ouvertement pour son rattachement à la Russie.

Le traité d'Androussovo (1667), appelé aussi « trêve d'Androussovo », signé entre la République des Deux-Nations et la Russie, entérinait le partage de l'Ukraine entre la Pologne et la Russie. Le traité mettait fin à l'occupation russe, mais Moscou prenait possession de la rive orientale du Dniepr, y compris Kiev, tandis que la Pologne conservait la rive occidentale. Autrement dit, l'ouest de l'Ukraine, appelée aussi « Ukraine de la rive gauche », et la Biélorussie revenaient à la Pologne. Tout le sud de l'Ukraine actuelle, y compris la Crimée, demeurait sous occupation ottomane. La trêve de 1667 fut renouvelée en 1678 et aboutit au traité de Paix éternelle de 1686, dix-neuf ans plus tard. A lire la suite dans le texte, duquel sont extrait quelques éléments ( texte long, mais assez complet sur l’histoire de l’Ukraine) : https://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/ukraine-2histoire.htm

Outre l’aide indéfectible à apporter à l’Ukraine et imposer à Wladimir Poutine, dont le régime autoritaire et dictatorial ne tolère aucune critique et enferme jusqu’à la mort ses opposants quel chemin pour la paix ?

Concernant les territoires des oblasts de Donetsk et de Louhansk dans le Dombas, dont la population majoritairement russophone et russophile qui est au cœur d'un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes, il convient de considérer que cela ne pourra que passer par une application d’un partie des accords de Minsk, bien qu’ une partie la plus Russophone du Dombass serait placée sous contrôle Russe, tel que cela fut d’ailleurs évoqué par le président Vlodymyr Zelensky. En contre partie de la garantie que l’Ukraine dispose de son accès à la mer d’Asov et retrouve également son intégrité territoriale de la Mer Noire.

La Crimée, dont 67,9% de la population est Russes, 15, 6 % Ukrainienne, 10,5 % Tatars de Crimée, 2,1 % de Tatars, faisait juridiquement partie de l’Ukraine depuis 1954 en raison d'un décret du président soviétique, Nikita Khrouchtchev, à l'occasion du 300e anniversaire de la réunification Russo-Ukrainienne. Elle constituait, au sein de l'Ukraine, une république autonome, malgré l'opposition d'une partie de ses habitants (Russes et Tatars). Le 11 mars 2014, le Parlement de Crimée déclare l’indépendance de la République de Crimée à l’égard de l’Ukraine : cette entité étatique autoproclamée rassemble la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol. Puis les dirigeants de cette nouvelle Crimée organisent le 16 mars 2014 un référendum portant sur le rattachement de leur pays à la Russie. Quels que soient les arguments pouvant justifier l’irrégularité de ce référendum https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/parmi-les-voeux-pour-2024-celui-de-252421 il serait illusoire et dangereux de vouloir réintégrer la Crimée au sein de l’Ukraine.

Ce sont bien ces deux territoires qui sont la clé d’un cesser le feu et d’un accord de paix.

Pour autre info sur la guerre en Ukraine, A lire également « Séance-Matin /15588 12 février 2024 » du Conseil de sécurité de l’ONU : https://press.un.org/fr/2024/cs15588.doc.htm

Pour conclure

C’est au peuple Russe et à lui seul de considérer si le régime autoritaire et à bien des aspects dictatorial du président Russe Wladimir Poutine doit être changé et de faire le nécessaire. Mais tout en soutenant de façon indéfectible l’Ukraine, ce qui n’empêche pas de lui imposer une lutte rigoureuse contre la corruption, il convient aussi de rechercher de façon urgente le chemin de la paix et pour cela il faudra bien négocier avec le président Russe, même s’il s’agit de Wladimir Poutine. Mais, il faudra aussi tenir compte de l’avis des populations Ukrainienne concernées en regard de leur culture.


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50 réactions à cet article    


  • Seth 24 février 12:42

    Tiens... une photo du zézé en premier communiant. Ca change de son costume habituel en soldat de chez Village People smiley


    • berry 24 février 13:56

      @Seth
      En bon comédien professionnel, il a fait de la gonflette et a pris des kilos de muscle pour faire illusion dans son tee-shirt kaki.
      Installé par ses maîtres comme un coucou à la tête de l’état ukrainien, l’observateur attentif remarquera qu’il n’a ni le visage, ni le regard, ni la taille des ukrainiens qu’il dirige, ce qui ne l’empêche pas cependant de se déclarer ukrainien et patriote jusqu’à la dernière goutte du sang qui coule dans ses veines. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, selon la formule consacrée.
      L’Etat profond déteste les patriotes, sauf quand il s’agit de les faire s’entretuer. A ce moment-là, il les adore.


    • Seth 24 février 16:58

      @berry

      Il a fait de la gonflette et a pris des kilos de muscle pour faire illusion dans son tee-shirt kaki.

      Heu... j’y ai bien réfléchi et j’en suis arrivé à la conclusion que sans son t-shit, il doit avoir l’air d’un porcelet bien engraissé de tout son corps de rêve. smiley


    • Sirius S. Lampion 24 février 12:46

      vous devriez lire l’article intitulé « Comment Washington a sacrifié l’Ukraine pour affronter Moscou » de William Kergroach, juste avnt (ou après ?) le v^^otre, ça vous donnera quelques clés utiles pour ce qui est de l’« orientation »

      ou alors, payez vous une boussole


      • Clocel Clocel 24 février 12:47

        J’espère qu’un jour on pourra soigner et guérir « l’écologisme », sur l’île du diable peut-être faute de saine Sibérie...


        • Com une outre 24 février 12:50

          Et reconnaître la volonté des peuples, ce n’est pas une solution ?


          • Samy Levrai Samy Levrai 24 février 13:02

            Des leçons à donner à la Russie ? qui es tu, d’où viens tu, d’où parles tu petit bonhomme ?


            • berry 24 février 14:46

              @Samy Levrai
              C’est un idiot utile des mondialistes.


            • berry 24 février 15:03

              Les écolos ont remplacé les trotskistes, les maoïstes et les castristes des générations précédentes. C’est les mêmes imbéciles manipulés par l’Etat profond.


            • amiaplacidus amiaplacidus 24 février 13:04

              Effet des sanctions :

              Dette publique par habitant :

              France 60.790 $

              Allemagne 33.349 $

              Russie 4.380 $

              .

              Dette publique en % du PIB :

              France 98,2 %

              Allemagne 71,7 %

              Russie 13,7 %

              .

              Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_pays_par_dette_publique


              • SilentArrow 24 février 13:20

                @Daniel MARTIN

                 

                ...c’est bien la Russie qui a violé le droit international en intervenant militairement sur un territoire étranger et qui en occupe illégalement une partie...

                Ce droit international n’a-t-il pas été abrogé par l’intervention de l’OTAN en Serbie, intervention ayant pour but de provoquer la sécession du Kosovo ?


                • berry 24 février 14:24

                  @SilentArrow
                  Il n’a jamais été question dans les accords internationaux que l’Ukraine se transforme en une arme contre la Russie, au détriment de ses intérêts évidents et au seul bénéfice de la mafia mondialiste, sinon la Russie n’aurait jamais accordé son indépendance à l’Ukraine en 1991.
                  Elle devait rester un pays ami et allié de la Russie.
                  Pour le coup, les russes ont été trop naïfs. On ne déjeune pas avec le diable, même avec une longue cuillère.


                • Sirius S. Lampion 24 février 16:43

                  @SilentArrow

                  et tout sumplement, ce droit international s’applique-t-il à Gaza ?
                  question subsidiaire : où, ailleurs qu’à l’ONU, existe-t-il un système juridique dans lequel les 5 plus costauds ont le droit de veto et font la pluie et le beau temps ?


                • Daniel MARTIN Daniel MARTIN 24 février 21:53

                  @SilentArrow
                  On ne saurait excuser les crimes des uns au nom de ceux commis par d’autres...


                • SilentArrow 25 février 01:11

                  @S. Lampion
                   

                  et tout sumplement, ce droit international s’applique-t-il à Gaza ?

                  Bien sûr que non !

                  Ce qui s’applique partout depuis que le monde existe, c’est la loi du plus fort.


                • SilentArrow 25 février 01:19

                  @Daniel MARTIN
                   

                  On ne saurait excuser les crimes des uns au nom de ceux commis par d’autres...

                  Quel crime la Russie a-t-elle commis en intervenant militairement pour protéger une population de russophones persécutés, après que les tentatives de résolution pacifique du conflit aient échoué par la faute de la partie adverse ?

                • Et hop ! Et hop ! 27 février 07:38

                  @SilentArrow

                  La Russie a commis le crime de s’opposer à l’impérialisme américano-sionniste dont le but est d’installer des bases militaires de l’OTAN à 500 km de Moscou, puis de s’emparer par la violence et la corruption des ressources pétrolières et minières de la Russie pour sauver la Planète, la Démocratie et la Liberté.

                  L’OTAN qui est une institution écologique et pacifique a été obligée de se défendre contre les agressions miltaires de l’Afghanistan, du colonel Khadafi, de Saddam Hussein, de Hugo Chavez, de Bachar El Asad, de Mahmoud Ahmadinejad, et maintenant de Vladimir Poutine, qui sont tous des dictateurs antisémites pire que Hitler.

                  Par une étrange coïncidence, tous les dictateurs qui attaquent l’OTAN et menacent la démocratie sont à la tête de pays pétroliers.

                  Les écologistes sont toujours favorables aux bombardements des USA, à la mondialisation du commerce, à la libéralisation des trafics de drogues, à l’avortement, au proxénétisme, à la contraception chimique, aux opérations hormonales et chirurgicales de changement de sexe, à la pédomanie, à l’industrie pharmaceutique, à l’immigration et à la traite des noirs, à la standardisation et à l’uniformisation américaine des cultures et des techniques, à l’OTAN, à l’UE, au FMI, à l’ONU, à l’OMS, à la CIA.


                • Fantômas Fantômas 24 février 13:30

                  « C’est bien l’armée Russe qui a envahi et occupe une partie de l’Ukraine et non l’inverse » Oui, comme les américains (avec de nombreux pays) en Yougoslavie, Afghanistan, Iraq, Libye, Syrie. Quand on monte au cocotier, il faut s’assurer d’avoir le cul propre.


                  Les accords de Minsk : Merkel, Hollande, Porochenko, Zelensky ont tous avoués qu’ils n’avaient aucune intention de les respecter, mais qu’il s’agissait pour l’Ukraine de gagner du temps afin de reconstruire leur armée pour reprendre le Donbass par la force. Accords qui étaient une résolution de l’ONU, donc ne pas les respecter, c’est violer le droit international, ces accords étaient déjà mort, ils auraient dus être appliqué avant fin 2015. Quand on monte au cocotier, il faut s’assurer d’avoir le cul propre.


                  Mémorandum de Budapest : signé, mais ratifié par aucun Etat, l’Ukraine devait rester neutre comme l’indique sa constitution, les frontières de l’Ukraine n’y étaient pas définis et il interdisait également les ingérences en Ukraine comme en 2004 et 2014. Brefs, vous vouliez que la Russie respecte un accord qui avait déjà été violé à deux reprises par les américains et les européens ? Quand on monte au cocotier, il faut s’assurer d’avoir le cul propre.



                  • mmbbb 24 février 18:08

                    @Fantômas  les occidentaux sont des felons , La Russie a su garder son industrie militaire et bien que nous « aidions » les Ukrainiens , l artillerie russe est supérieure .

                    On a poussé a cette guerre et cyniquement on a laisse massacrer le peuple ukrainien .

                    Cet auteur est dans la ligne de la bonne pensée .

                    Boris Johson voulait il la paix ? 

                    et en contrepoints de l articile de Rako 

                    selon le diplomate Fedorovski cette guerre a remis en selle les neo staliniens !


                  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 24 février 13:48

                     l’échec des accords de Minsk

                    Non, non et non. De l’aveux même de Merkel et Hollande, les accords de Minsk ont été sabotés par les occidentaux. La troisième proposition, sans même parler de la main des Etats-Unis dans ces histoires, est donc la plus raisonnable. 


                    • Octave Lebel Octave Lebel 24 février 13:51

                      On ne peut pas résoudre un problème en le posant mal. Et nous ne sommes pas les enfants ignorants sommés de filer et de penser droit auxquels s’adresse la propagande qui a à peu près complètement remplacé l’information pourtant déjà médiocre à laquelle nous étions habitués. Cela va laisser des traces profondes et durables. Alors oui, nous voulons la paix même si personne ne nous demande ou nous a demandé notre avis mais cela est devenu de plus en plus compliqué. Ce serait intéressant de se demander pourquoi.

                       

                      « Ne nous trompons pas de direction, c’est bien l’armée Russe qui a envahi et occupe une partie de l’Ukraine et non l’inverse.....l’échec des accords de Minsk, ce qui signifiait ne rien faire. »

                       

                      On nous invite régulièrement à communier à la table des droits de l’être humain pour parler moderne et à celle du droit international quand cela va mal ici et pas là. Nous vivons dans une Europe à 27 avec des pays souvent limitrophes de l’aire géographique de l’UE dont les populations sont quelquefois inférieures à celle d’un département ou une région française qui n’ont pas connu depuis très longtemps (bien au delà de la période URSS) une souveraineté et autonomie stratégique avec un système de sécurité global sous la tutelle des Etats-Unis héritée d’une situation mondiale qui n’est plus la même. C’est un peu l’histoire inversée du cheval de Troie puisque il est déjà depuis longtemps au milieu du territoire bien installé. Rappelons aussi que pour les nouveaux venus dans l’UE, l’entrée dans l’OTAN a précédé celle dans l’UE. Nous parlons d’un empire en fait dont les classes dirigeantes se sont mises en tête d’unifier politiquement et économiquement le monde sous leur tutelle et pas par la négociation ou la conviction. Qui font varier unilatéralement le droit et leurs critères d’intérêts vitaux. Porte-avions obligent. Ces gens nous ont impliqués dans un jeu dangereux en augmentant encore un peu plus notre dépendance. À l’évidence nous sommes dirigés par des minorités qui veulent nous entraîner sur le chemin de la guerre et l’Europe n’est pour eux qu’un des théâtres d’opérations. Qui ne le voit pas ? Ne vaut-il pas mieux appeler un chat un chat ?

                      Nos propres minorités dirigeantes actuelles dont le pouvoir est passé en instabilité permanente veulent nous emmener là où nous ne souhaiterions  pas aller si on nous expliquait le voyage. Mais l’histoire ne s’arrête jamais et il faudra bien trouver de nouvelles formes de légitimité et gouvernance si nous voulons vivre dans un monde de paix et de coopération. De préférence démocratique où la solidarité, la coopération, la coexistence, la paix ne sont pas de vains mots.

                       

                       

                       

                       


                      • jefresi 24 février 14:07

                        Ah ! un écolo qui a compris le narratif occidental de la guerre civile en Ukraine. Sa mémoire, comme celle du gouvernement Macron, bute sur le 22 février 2022. Sa mémoire a oublié et veut oublier les gouvernements Hollande et Sarkozy qui sont générateurs de la guerre civile en Ukraine. L’écolo en service commandé ne mentionne pas les référendums du Donbass et Lougansk, oublié... la volonté des populations de se passer du gouvernement fasciste de Kiev. Bien sûr, l’écolo soutiendra que les populaces ont été impressionnées par Poutine pour voter dans le bon sens. Pôvre Poutine, toujours lui.

                        Il est vrai que la feu ONU reconnaissait le droit à l’autodétermination... seulement quand c’est organisé et que ça arrange les yankees ou les rosbifs.

                        Au fait, l’écolo a été impressionné par Macron ?


                        • Robert GIL Robert GIL 24 février 14:50

                          c’est con parce que la paix aurait pu etre signé rapidement si las occidentaux ne s’en étaient pas mélés :

                          http://2ccr.unblog.fr/2024/02/24/ukraine-deux-ans-deja/


                          • Krokodilo Krokodilo 24 février 15:00

                            Un énième récit dans le sens atlantiste.

                            "A cet effet quelques éléments pour lui rappeler que l’Ukraine n’a pas été historiquement un territoire Russe et qu’aux XIIIe et XIVe siècles, c’était l’État le plus puissant de l’Europe orientale, su

                            «  Ce n’était pas un Etat : il n’y a jamais eu de monnaie ukrainienne, par exemple. L’Ukraine est un territoire composite récent auquel manque la patine du temps, et donc le sentiment national : les Ukrainiens de l’ouest considèrent les habitants du Donbass comme des Russes, voire des staliniens, et souvent les détestent. C’est très net dans un épisode de la série humoristique de Zélensky, »Serviteur du peuple« (3, 3). Et dans un sketch de Zélensky dont j’avais indiqué le lien. Sinon, pourquoi les bombardent-ils depuis 2014 le Donbass, encore tout récemment Donetsk (marché, hôpital) sans aucune cible militaire ?

                            Le droit international ? Le problème, c’est le deux poids deux mesures : Bush, Obama, Blair, voire Sarkozy, devraient être jugés pour avoir attaqué des pays sur des mensonges, sans mandat de l’ONU.

                            Les accords de Minsk ? Kiev devait reculer ses armes lourdes pour créer une zone grise, afin de cesser les tirs sur les zones civiles. Si Kiev avait eu une vraie volonté de réconciliation, ils les auraient appliqués, et entamé la réforme de la constitution permettant la fédéralisation du pays. Par ailleurs, comme source vous n’indiquez pas les textes eux-mêmes mais un site pro-Kiev.

                            Quoi qu’il en soit, il est trop tard : une paix se négocie avant tout en fonction de la réalité militaire.

                            Que tous ceux qui sont assez naïfs pour croire ce que dit notre ministre, que Kiev défend l’Europe, y aillent à titre individuel, genre brigades internationales en Espagne, mais pas au nom de la France ! qu’ils laissent nos soldats tranquilles, ils en ont assez bavé en Afrique contre les islamistes. Au passage, rappelons que la Russie est notre alliée contre les islamistes. Et que l’Europe a bien été attaquée, par ceux qui ont détruit le gazoduc Nord Stream II, mais l’enquête est toujours au point mort...

                            Une guerre serait bien pratique pour faire oublier le déclin de la France, l’endettement, les problèmes agricoles, le coût de l’énergie à cause des sanctions, les mauvais coups de nos »amis" américains, etc. une guerre remet les compteurs à zéro, diminue la population, relance l’industrie, enrichit une minorité, sauf que celle-là serait la plus risquée de toutes, entre deux puissances nucléaires (quatre en fait USA, Russie, GB, Fr), une première dans l’Histoire qui pourrait être une dernière !


                            • André 24 février 18:06

                              A l’auteur

                              Un ramassis d’élucubrations d’un opportuniste, d’un mégalomane et d’un mythomane (comme en témoigne la déclaration personnelle de l’auteur à son sujet) et d’un handicapé mental - comme en témoigne l’article ci-dessus...


                              • Daniel MARTIN Daniel MARTIN 25 février 10:16

                                @ André

                                Celui qui accuse ou insulte les autres ne fait que transférer sa propre personnalité...


                              • jjwaDal jjwaDal 24 février 19:01

                                Le géopolitologue américain, John Mearsheimer avait prévu que « nous » allions détruire l’Ukraine en voulant rompre sa neutralité de fait pour la faire entrer dans l’OTAN, dès 2015 et clairement expliqué pourquoi.
                                Il ne mentionne Merkel et Sarkozi , que pour indiquer leur faible résistance et leur capitalisation à l’idée des USA de faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN
                                Par ailleurs on peut toujours interpréter les faits mais ils sont têtus. Jamais on n’a pu prouver une intervention militaire russe sur territoire ukrainien en 2014, Jacques Baud le confirme chez nous. Il est évident qu’il y a eu un soutien matériel et du renseignement russe et du soutien opérationnel sur le terrain (formateurs et autres), mais aucune intervention militaire.
                                Par ailleurs l’armée ukrainienne n’existait virtuellement pas en 2014 et la Russie aurait pu sans mal conquérir alors l’est ukrainien. Poutine a refusé pendant 8 ans la demande des oblasts de l’est , à être intégrés au territoire russe, on lui a assez reproché en Russie.
                                Avant le sommet de l’OTAN a Bucarest (qui décida que l’Ukraine rentrerait dans l’OTAN) il n’y avait aucune tension entre l’est ukrainien et le pouvoir ukrainien, un tropisme clair vers la Russie mais pas de volonté sécessioniste. Elle apparaît avec les massacres d’Odessa en 2014 et le coup d’Etat orchestré par Nuland & Co pour le compte des USA. La polarisation des extrêmes part de cette époque.
                                Mark Svoboda récuse l’idée que les européens sont instrumentaux dans l’échec des accords de Minsk, comme dans l’échec du pseudo accord fin mars 2022. Pour lui le pouvoir ukrainien (les USA donc à partir de 2014) ne voulait pas d’une résolution politique du différend mais passer en force.
                                Par contre si l’U.E. n’était pas une chimère et les pays européens souverains, il suffisait d’exclure formellement toute appartenance de l’Ukraine à l’OTAN pour l’éligibilité à entrer à l’avenir dans l’U.E. et nous conservions la paix et les liens avec les deux pays, la Russie étant clairement un atout géopolitique en tant qu’allié bien plus important que l’Ukraine.
                                Il se trouve que l’U.E. est une chimère et la France n’est plus un Etat souverain, nos chefs d’Etats n’étant plus que de mauvais gestionnaires de région européenne, avec une politique largement écrite outre atlantique et par la bureaucratie européenne.


                                • mmbbb 24 février 20:55

                                  @jjwaDal  «  Mark Svoboda récuse l’idée que les européens sont instrumentaux dans l’échec des accords de Minsk, comme dans l’échec du pseudo accord fin mars 2022. »  Merkel n a pas use de son pouvoir pour appliquer les dits accords , C est le moins que l on puisse dire .


                                • mmbbb 24 février 21:04

                                  Pour conclue de la conclusion de cet article , l auteur est un grand statege ,  Poutine attend desormais que l l Ukraine de Zelinsky s effondre pour negocier les accords de la fin de cette guerre .

                                  Il ne cedera pas et recupéra les territoires de l est en dommage de cette guerre .

                                  et c est tres con pour l Europe puisque cette guerre aura provoque une nouveau « schisme » et renforcera de facto la zone euro asiatique .

                                  «  Mais tout en soutenant de façon indéfectible l’Ukraine, ce qui n’empêche pas de lui imposer une lutte rigoureuse contre la corruption » 


                                  Martin un bon comique troupier  !!


                                  • JPCiron JPCiron 24 février 21:24

                                     une solution équitable pour parvenir à la paix >

                                    Il y avait les accords de Minsk... Mais, comme avec Oslo pour les Palestiniens, les négociations servaient uniquement à gagner du temps pour faire autre chose... En Ukraine, les USA voulaient pousser la Russie à la faute et l’entraîner dans une guerre qui devait l’épuiser. https://www.agoravox.fr/commentaire6699793

                                    La guerre, les USA, l’Allemagne et la France l’ont voulu. Et l’ont eu.

                                    D’ailleurs, il n’y a pas que les Russes qui ont été faits cocus : après que l’Amérique a lancé l’affaire, ils s’en retirent et donnent instruction à leurs dévoués serviteurs de l’élite européenne de payer la note ! 


                                    • jjwaDal jjwaDal 24 février 21:42

                                      @JPCiron
                                      Les USA ont toujours dit que l’U.E. devait assumer le coût de sa défense. En taquins ils n’avaient pas précisé qu’ils se chargerait de transformer un voisin frappant à la porte d’entrée du club en « ennemi » pour pouvoir justifier une explosion chez nous des dépenses militaires et l’achat bien sûr de leurs matériels pour une meilleure inter-opérabilité des systèmes d’armes contre un ennemi fantôme.
                                      Ce sont des professionnels et les clowns européens sont juste là pour leur signer des chèques et nous les payer.


                                    • JPCiron JPCiron 25 février 08:32

                                      @jjwaDal
                                      Il est vrai que, si la Russie faisait partie de l’Europe, quel pourrait être l’ennemi à craindre ?
                                      Nos politiques semblent suivre les lobbies grands et petits, plutôt que l’avis de la population qui les a élus. C’est ce que j’appelle de la prostitution intellectuelle.


                                    • jjwaDal jjwaDal 25 février 10:17

                                      @JPCiron
                                      Jeffrey Sachs l’a clairement dit : on (les USA) lui a sciemment refusé les moyens de faire transitionner la Russie en douceur à l’économie de marché alors qu’on acceptait ses demandes pour la Pologne par ex. Les USA voulaient un monde unipolaire gravitant autour d’eux et l’occasion était inespérée de piétiner l’ennemi qui avait jeté l’arme à terre.
                                      Ils ont oublié sciemment les conseils d’une génération antérieure qui avait aidé l’Allemagne nazie vaincue à se redresser, plutôt que risquer de répéter l’histoire de la fin de première guerre mondiale.
                                      Le chaos des années 1990 en Russie était voulu et aucune gestion du syndrome post traumatique des anciennes républiques socialistes soviétiques désormais libres de leur destin (en fait changeant de facto de maître) par les européens qui ont oublié la diplomatie en abandonnant leur souveraineté pour laisser le « grand frère » transatlantique décider des grandes lignes de la politique étrangère européenne.
                                      Il était donc logique pour eux de ne pas respecter la parole donnée de non extension de l’OTAN. Au demeurant pourquoi la conserver si la Russie rejoignait l’OTAN (partenariat de défense) ou l’U.E. (impossible en gardant sa souveraineté mais partenariat envisageable).
                                      On a fini par arriver au stade où l’occident collectif a préféré risquer une guerre avec la Russie plutôt que laisser l’Ukraine jouir de son statut de neutralité. La neutralité n’existe pas pour les USA, soit on est avec eux soit contre eux. Le coup d’Etat ne visait qu’à engranger un pion supplémentaire orbitant autour d’eux car dépendant d’eux pour leur défense, désormais indispensable comme membre de l’OTAN, organisation ciblant clairement un ennemi russe.
                                      Gorbatchev ignorait que jamais les USA ne pardonnerait à la Russie de leur avoir tenu tête après la seconde guerre mondiale. Poutine aussi, qui n’est pas encore convaincu que la porte est fermée à jamais, tant que l’idéologie de la nation exceptionnelle régnant sur le monde imprègne la politique étrangère des USA.


                                    • Gérard Luçon Gérard Luçon 25 février 08:26

                                      et le droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, vous en pensez quoi ?

                                      La Crimée a voté son rattachement avant l’arrivée de l’armée russe, 2 républiques du Donbass ont voté leur indépendance puis ont négocié un accord de protection-défense avec la Russie ...


                                      • JPCiron JPCiron 25 février 08:37

                                        @Gérard Luçon

                                        un accord de protection-défense avec la Russie >

                                        Voilà qui aurait aussi pu intéresser l’Europe, si la Russie, poussée à la faute, n’avait pas franchi le pas... 
                                        Peut-être une partie remise ?


                                      • Gérard Luçon Gérard Luçon 25 février 10:17

                                        @JPCiron
                                        « poussée à la faute » ! quelle faute ? avoir empêché/anticipé l’offensive prévue par Kiev et annoncée par un sénateur américain en décembre 2021 ?


                                      • mmbbb 25 février 13:35

                                        @JPCiron « poussée dans son dernier retranchement » etait peut cette idee !


                                      • JPCiron JPCiron 25 février 15:29

                                        @Gérard Luçon

                                        quelle faute ? >
                                        Celle qui a fait dégainer les ’’sanctions-à-la-con’’ qui se retournent comme prévu contre nous. Cela faisait sans doute partie du plan US initial d’affaiblir aussi l’Europe qui devait rester composée de protectorats.


                                      • malhorne malhorne 25 février 08:41

                                        pôvre tache , il ne faut pas oublier les massacre dans le Donbass de 2014 a 2019


                                        • zygzornifle zygzornifle 25 février 09:56

                                          Bon courage, la Russie est tellement en train de se sur armer qu’avec la Chine et la Corée du Nord elle va mettre le reste du monde a genoux, nous on blablate comme sait le faire Macron au lieu de réagir .... 



                                          • Gasty Gasty 26 février 11:13

                                            @Gérard Luçon

                                            C’est affligeant !


                                          • Doume65 25 février 18:03

                                            « Dès lors trois attitude étaient possible : la soutenir,comme l’ont fait les pays de l’OTAN, ne rien faire, comme certain(e)s le suggéraient, ou justifier l’intervention Russe en rendant responsable l’Ukraine de l’échec des accords de Minsk, ce qui signifiait ne rien faire. »

                                            Non, monsieur, il existait une quatrième possibilité : négocier la paix.

                                            Et c’est ce qu’a tout de suite voulu faire l’Ukraine et qu’à empêché l’Occident. Oublier ce fait permet de filer son narratif pépère tranquillou.


                                            • xana 25 février 20:30

                                              Pourquoi ce titre : « Aider l’Ukraine à se défendre de la Russie tout en recherchant le chemin de la paix » ?

                                              Personnellement je préfère l’inverse « Aider la Russie à se défendre de l’Occident tout en recherchant le chemin de la paix »...

                                              En effet pour moi :

                                              1 Ce n’est pas la Russie qui a VOULU la guerre, mais l’Occident qui a TOUT fait pour provoquer la Russie en Ukraine.

                                              2 L’Ukraine a été manipulée depuis le 1ere révolution Orange par les Occidentaux pour provoquer la Russie (Allez-y, on vous protègera...), le Maidan et maintenant la fourniture d’armement.

                                              3 La « recherche du chemin de la paix » cela veut dire dans votre rhétorique l’anéantissement de la Russie. Ou au moins sa soumission et son retour à l’âge de pierre. On sait que la Russie ne se laissera pas faire, donc une guerre interminable.

                                              Dans la mienne cela veut dire : Laissons les Russes d’Ukraine redevenir Russes s’ils le souhaitent. Acceptons que l’Occident a raté son agression et qu’il lui est impossible de devenir le Maître du monde. Evidemment notre orgueil en prendra un coup, mais on peut encore faire bien des choses pour s’en relever.


                                              • agent ananas agent ananas 26 février 09:11

                                                Aider l’Ukraine à se défendre de la Russie tout en recherchant le chemin de la paix ... cela s’appelle de la schizophrénie !


                                                • https://www.vududroit.com/2024/02/conflit-mondial-video-n77/

                                                  Semaine chargée sur le front ukrainien avec la chute d’Avdivka. Qu’il faut plutôt qualifier de déroute puisque l’ordre officiel de retraite n’a été donné que pour masquer ce qui ressemblait à une débandade.

                                                  Le fameux bataillon Azov qu’on avait envoyé pour colmater les brèches et gagner quelques jours pour permettre à Zelensky d’aller parader à la conférence de Munich. Les « vaillants » soldats Azov se sont simplement débandés et la garnison d’Avdivka a dû rendre la ville en laissant un grand nombre de tués, de prisonniers et en abandonnant ses blessés et tout son matériel. Pendant ce temps, sur le plan géostratégique et dans la guerre de communication le conflit continue de plus belle. Emmanuel Macron probablement sur ordre des États-Unis se place en leader de la coalition européenne destinée à reprendre la guerre à son compte.

                                                  À coup de promesses de milliards d’euros (que l’on n’a pas) et de livraison de matériels (inutiles ou que l’on n’a pas). En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, celui-ci se poursuit dans l’attente de l’offensive de l’armée israélienne sur Rafah au début du ramadan. Nous poursuivons notre travail de ré information avec un large tour d’horizon des différents théâtres.

                                                  La dernière semaine de février verra la mise en ligne d’une émission spéciale avec Alexandre Robert l’animateur du site History Legends. Nous aurons également un entretien avec l’historien Charles Onana à propos de la catastrophe humanitaire qui frappe la République Démocratique du Congo.

                                                  https://www.youtube.com/watch?v=FstMTMFLsf0&t=252s


                                                  • Gasty Gasty 26 février 11:06

                                                    "Que certain(e)s très à droite « sous le charme « de la Russie aient pu rendre responsable l’Ukraine seule responsable de l’échec des accords de Minsk et donc pouvant justifier la réaction militaire du président Russe Wladimir Poutine, tel l’actuel président du RN "

                                                    Ben Merde alors ! Et moi qui me croyait de gauche, me voilà d’extrême droite, sous le charme de Poutine et probablement antisémite.Quant aux accord de Minsk je ne voyais pas seulement l’Ukraine responsable puisque Van der la hyene et Hollande s’en sont bien vantés.


                                                    • Gasty Gasty 28 février 06:18

                                                      @Gasty
                                                      Oups ! Angela Merkel bien sûr....


                                                    • https://twitter.com/SeveaJC6977/status/1761700298764976385

                                                      FAITES MONTER LES ABONNEMENTS DE il en a besoin !!! Peuple de France apolitique c’est le moment d’être unis !!! NON AU NOUVEL ORDRE MONDIAL !! NON À LA HYÈNE !!! NON AUX INSECTES ET VIANDE SYNTHÉTIQUE !! FRANCE LIBRE !! #FREXITETVITE

                                                      • zygzornifle zygzornifle 26 février 14:14

                                                        Cela se calmera que quand Poutine sera bouffé par les asticots ....

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